lundi 23 octobre 2017

De la couleur de l’enfance


Une belle et chaude journée comme le début de l’automne nous en offre parfois.

Une balade en famille sans avoir de point de chute précis.

Un papa qui aime la couleur, le dessin, la ville et qui sait nous emporter dans son voyage urbain au milieu des lettres, des personnages imaginaires, des pinceaux et aérographes…

Des lieux où les artistes peuvent s’exprimer loin des académies et des carcans.


Là où les armes de l’expression sont des bombes de couleurs que les enfants peuvent toucher sans crainte.

Au bout de leur propulseur du rouge, du vert, du bleu, du jaune, du orange.

Elles étaient là dans les poubelles de l’un de ses lieux magiques et spontanément avec la candeur de leur enfance, nos deux petits n’ont pu résister à la tentation de s’en emparer et de faire exploser leur monde imaginaire.



Là sur les murs de la ville, ils ont posé leur univers, au milieu d’artistes confirmés. Ils ont pris un plaisir fou à se laisser aller, à essayer d’écrire des mots, de laisser une empreinte dont ils savent qu’elle sera recouverte dans quelques jours voire quelques heures.





Un signe, une trace qui va passer mais dans laquelle on éprouve du plaisir.

Un art éphémère comme l’est l’enfance, un art coloré, intense, vivant qui semble se répandre sur les murs.



Un parallèle avec cette période à la fois courte et fondatrice qui donne envie de peindre les murs de mille couleurs.

Rappelez-vous ce qu’avait fait Punky Brewster quand elle a été adoptée après une période d’errance et de tristesse : elle a repeint sa chambre façon arc-en-ciel.



Quelle chance ont nos enfants de voir et de rêver leur vie en couleurs alors que d’autres aperçoivent à peine un bout de ciel bleu à travers les décombres de leur vie.


C’est pour ça que je bénis ce genre de journée où la vie, le hasard met sur notre chemin des bombes de couleurs.



Photos prises au Lavomatic et aux Frigos de Paris, Paris 13 ème

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ca roule pour le StreetArt!

Papito