Les ateliers Parentaux

mercredi 27 septembre 2017

Et puis…


Et puis cette année j’ai fêté mes 40 ans.

Et puis cette année on a fêté nos 10 ans de mariage.

Et puis cette année, on a découvert la Toscane, je suis partie à Londres avec les copines, nous avons fait des petits weekends à deux ou à quatre.

Et puis cette année, côté boulot, j’ai évolué grâce à mes trois drôles de dames.

Et puis cette année mon fils est rentré au collège, la claque pour nous … Parce que pour lui, c’est la classe !

Et puis cette année notre cochon d’Inde est mort, les enfants ont été tristes… un peu.

Et puis cette année, j’ai lu beaucoup.

Et puis cette année, j’ai trouvé que nos enfants étaient beaux, gentils, doux, intelligents…encore plus

Et puis cette année, au passage vers 2017, j’ai demandé à ma fille ce dont elle aurait envie. Elle m’a répondu « un chien ou un bébé »

Alors devinez ce qu’elle a eu ?


Et puis en 2018, nous serons donc 5 #mumof3

Et puis en 2018, notre famille va s’agrandir : garçon ou fille peu importe tant qu’il se porte bien #babybump

Nous avions toujours dit que nous aurions 3 enfants mais les circonstances nous ont longtemps obligés à en rester à 2.

Quand on me posait la question d’un petit troisième, je restais évasive à base de « Je ne sais pas, peut être… » D’ailleurs à force de le répéter, je me disais que cela finirait en doux rêve comme tous ceux qu’on fait en devenant adulte.

Et puis il y a quelques temps maintenant, j’ai retiré mon stérilet et on s’est dit, « Pourquoi pas ? ». On a mis le temps, il faut être sincère, on commençait à ne plus y croire.

Je voyais les copines dont les ventres s’arrondissaient. Cela me faisait plaisir, je n’avais pas la pression du bébé à tout prix.

J’adorais aussi quand les copines blogueuses venaient me confier avant tout le monde leur petit secret.

J’ai aussi vu les peines de celles qui n’y arrivaient pas ou dont la grossesse ne se déroulait pas comme prévu. Je les comprenais, je partageais leur tristesse.

Si j’avais dû être planner stratégique de ma vie, je me serais arrachée les cheveux tant je suis imprévisible. Ou peut-être est-ce la vie qui l’est.

On avait dit « à 41 ans, on arrête ».  

On avait dit « On ne fera pas de traitement. S’il vient, il viendra naturellement ».

Et bien la vie est ainsi faite que bébé est là, bien installé dans mon ventre.

Il sera là début mars en principe. Il est déjà très attendu notamment par les enfants qui en rêvaient.

A 40 ans, j’avoue j’ai mis du temps à l’annoncer à nos proches. C’est une grossesse toujours plus à risque.

Et puis c’est tellement surprenant pour eux  que cela n’aide pas à matérialiser ce moment.

Je commence à me lâcher un peu, je me dis qu’il faut en profiter car ce sera sans doute la dernière.

Petit à petit, ce baby 3 prend sa place dans notre monde.

Alors en 2017, je suis aussi une #mumtobe




vendredi 22 septembre 2017

Alors ce début d’année ?


Comme pour tous les parents, le début de l’année est un moment à la fois hyper stimulant et un peu stressant.

Stimulant parce que c’est un temps de renouveau, une période bien remplie d’envies de réaliser des nouveaux projets ou de se lancer des défis. Les vacances d’été ont boosté la famille et tout le monde s’affaire à faire de cette période qui commence une année réussie. Je dois d’ailleurs dire que la rentrée de septembre a pour moi plus de sens que le passage à la nouvelle année.

Stressant également car les choses s’enchaînent. A peine ai-je barré un élément dans ma TO-Do liste qu’un autre vient s’ajouter. Dans le désordre, il a déjà fallu gérer les courses de rentrée, les achats supplémentaires de fournitures, les réinscriptions aux activités extra-scolaires, les réunions parents-professeurs, les RDV chez le dentiste et l’orthodontiste, les certificats médicaux à refaire, les traitements anti-poux préventifs car une telle en a dans la classe, les nouveaux copains, les devoirs, les menus à équilibrer, les goûters faits-maison parce que les gâteaux industriels sont à éviter, les « je veux bien ça ou j’aimerai faire ci », les invitations aux anniversaires… Et tout ça ce n’est que pour les enfants ! Comme je m’ennuyais un peu, je me suis ajouté des trucs genre trouver un cours de yoga pour mon chéri et moi, refaire ma carte d’identité… Et puis sur le plan du travail ou sur celui du blog, c’est aussi très chargé.


Je ne me sens pas débordée pour autant. J’ai l’habitude de concilier plusieurs choses en même temps et surtout je ne me mets pas la pression. Il y a des choses qui doivent être faites en priorité : les devoirs, les repas… Et puis d’autres choses sont optionnelles : le repassage, racheter tel ou tel vêtement…

Voici donc un petit bilan en + et en – de ce presque mois de « rentrée ».


Les + :

Etre dans une très bonne classe pour mes deux chéris : mon fils a intégré une 6eme bilangue Anglais/allemand, ce qui lui permet de bénéficier d’un bon niveau général et ma fille est avec une très bonne maitresse qui bien qu’exigeante, propose un enseignement top.

Bien gérer les horaires : pour le moment tout se passe bien du matin au soir. Avec ma fille nous arrivons toujours bien à l’heure et mon fils a appris à se gérer le matin. En effet, il commence désormais souvent à 8h et doit se lever à 6h45. Il n’a eu aucune panne de réveil et pour le moment il est toujours très motivé de partir à l’école.

Le grand gère parfaitement ses trajets. Après une semaine d’adaptation, il nous réclame désormais de partir et de rentrer avec ses copains du collège. Il nous demandait au début de venir mais je crois que nous avons été vite remplacés !

Les devoirs. La petite ou le grand en ont clairement plus que l’an dernier mais ils savent trouver leur rythme. Mon fils a compris qu’il devait prendre l’habitude de relire ses leçons du jour ou bien de s’avancer. Je découvre un petit garçon très autonome à ce niveau et nous avons très peu besoin de vérifier s’il a bien tenu les échéances. Il n’a d’ailleurs eu que des notes excellentes pour le moment ! Il aime découvrir des nouvelles matières et semble avoir compris l’importance d’être bon élève. La miss est toujours aussi consciencieuse et c’est un bonheur de la voir prendre du plaisir à bien travailler.


Le goût de l’école. Outre les profs ou les devoirs, il y a surtout leur bien-être et je dois dire qu’ils sont comme des poissons dans l’eau ! Mon fils a trouvé ses repères dès les premiers jours se faisant parfaitement à sa nouvelle classe (où il ne connaissait qu’une personne), au rythme de la journée de classe. Il appelle toujours les professeurs ses « maitres et maitresses » mais il a bien compris que chacun avait un rôle et une personnalité avec laquelle il devrait composer toute l’année. Ma puce connaît très bien son école et elle grandit parfaitement au milieu de ses copines, de son amoureux…

La poursuite des activités qu’ils adorent et l’envie de progresser. Alors que mon grand pratique le Karaté et le Hip hop et joue de la guitare, la petite fait également du karaté et du Hip Hop mais aussi du Roller. Nous avons également la chance d’avoir en bas de chez nous une association sportive et culturelle très dynamique.

Un bon rythme pour le soir. J’essaie de m’organiser pour préparer les repas à l’avance et faire des menus. J’ai d’ailleurs été aidée dans ma tâche par Qui Toque dont je vous reparlerai très bientôt. Et les enfants ne rechignent pas pour aller au lit. Depuis le début de l’année, ils ont pris l’habitude de lire avant de dormir et nous leur laissons un peu plus de temps. Ils dévorent les livres et redécouvrent ce plaisir. C’est la première année que je vois ma fille comprendre à quel point un livre peut être agréable et distrayant. Quant à mon grand, il relit encore un peu à la lueur de sa lampe torche une fois la lumière éteinte !





Le parfum de la nouveauté. La rentrée est l’occasion de découvrir plein de nouvelles choses : nouveaux gouters, nouvelles boissons, nouvelles tendances et nouveaux vêtements.


L’ambiance générale. Il est vrai que nous avons beaucoup de chances, nous avons des enfants adorables. Ils sont faciles, enthousiastes, gentils, amusants et talentueux. Nulle prétention de ma part à dire cela, je ne suis pas sûre d’y être pour grand-chose. Je dirai plutôt que je suis vraiment fière d’eux et que chaque jour je constate à quel point il semble facile de les éduquer. C’est un cadeau que je semble avoir reçu et j’essaie du mieux que je peux de cultiver ce jardin luxuriant comprenant deux plantes rares.


Les –

Même si je ne regrette pas le choix du collège, je suis néanmoins assez effarée par l’absentéisme des professeurs. Mon fils n’a pas eu une semaine complète depuis la rentrée. Il y a eu des absences ponctuelles pour cause de maladies, grèves ou autres. Mais pire, il y a une absence chronique car le Rectorat n’a pas semblé bon de nommer dans les temps un professeur de SVT. Dans une autre classe c’est le professeur d’anglais qui manque à l’appel. Et attention ce cas n’est pas réservé au collège public puisque je connais des enfants qui sont dans la même situation dans des privés sous contrat. Je trouve quand même cela assez hallucinant que nos gouvernants ne soient pas outrés par ce genre de situation car il s’agit de l’un des biens les plus précieux dont nous disposions, l’avenir de nos enfants…

Le mauvais temps qui a rythmé cette rentrée. Alors que le soleil semble revenir, je trouve que l’esprit de la rentrée a été un peu gâché par ce froid glacial. Nous sommes rentrés dans le vif du sujet un peu trop rapidement à mon goût. Mais cela ne semble pas avoir perturbé les enfants…

Le retour des poux. Dans la classe de ma fille, il y avait déjà une alerte à ce sujet et je n’ai pas hésité à lui faire un shampoing anti poux en espérant passer entre les gouttes.

L’attitude de certains adultes qui loin d’être gagnés par ce mouvement de la rentrée semblent déjà blasés.

Et chez vous, cette rentrée ?






jeudi 14 septembre 2017

Sienne et San Gimignano (#sejour toscan 2)


La semaine dernière, je vous ai parlé de la Dolce Vita, cet art de vivre à l’italienne qui nous avait tant plu cet été.

Pour continuer à vous présenter notre semaine en Toscane, j’aimerai vous parler de deux très belles villes que nous avons visitées : Sienne, la ville aux nuances d’ocre et San Gimignano, une pépite médiévale. Avec les enfants nous avons évité la foule de Florence préférant nous concentrer sur deux autres villes. Nous avions d’ailleurs pris le parti de les découvrir le matin et de privilégier la flânerie à la visite effrénée de tous les musées.

Mais ce qu’il y a de magique en Italie c’est que l’art et la beauté sont partout. Il suffit de lever les yeux, de regarder une façade, une fenêtre, de s’aventurer dans une ruelle pour que la magie opère.

Alors si ça vous dit, je vous emmène !

San Gimignano



Cette ville inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco vaut vraiment le détour à la fois pour sa beauté mais aussi pour sa douceur et la quiétude qui en émane. A l’origine, la ville possédait 72 tours d’habitation dont il en subsiste 14 qui donnent à la ville une allure unique. On sent une atmosphère médievale très présente et pourtant on ne peut qu’être étonné par la singularité de ces « buildings » avant l’heure qui rivalisent pour toucher le ciel. 



L’ensemble est très harmonieux avec des tons clairs. La balade au sein de l’enceinte de la vieille ville commence par une artère principale assez large depuis laquelle partent de nombreuses ruelles. On aboutit ensuite à une grande place centrale et à d’autres places abritant des édifices civils et religieux. La lumière est omniprésente et joue avec les ombres magnifiant l’architecture.






Nous avons beaucoup aimé découvrir cette ville avec des petites échoppes typiques. Nous y avons pris des cafés, des panini alla bruschetta et des Gelati.


Nous avons admiré les œuvres des artistes : peintres ou musiciens de rue.


Nous avons entendu les secrets chuchotés par les moines et les bonnes sœurs très présents en ce jour du 15  août, fête religieuse oh combien importante en Italie.



Il y avait du monde mais c’était assez raisonnable finalement. Les enfants ont pu en profiter, se familiariser avec une architecture nouvelle sans avoir l’impression d’être au musée.


Sienne



L’une des villes emblématiques de la Toscane avec Florence qui a vu grandir certains grands Peintres du Quattrocento. Sienne a certainement jeté les bases de la Renaissance tout en conservant des codes du Moyen-âge.

Nous avons découvert la ville en matinée alors que la température était encore supportable et avons choisi d’en visiter le centre historique.


Nous avons emprunté l’une des artères anciennes qui composent les différents quartiers de la ville afin de nous approcher du centre à savoir Il Campo et Il Duomo, les deux trésors de la ville.

Nous y sommes allés le lendemain du Palio, célèbre course qui oppose les quartiers de la ville deux fois par an. Le Campo devient alors le théâtre d’une course de chevaux et le quartier qui remporte celle-ci se voit paré de tous les honneurs. C’est une course très ancienne à laquelle sont très attachés les siennois.  Sur la place on voyait encore les traces de la fête notamment les gradins et la terre répandue au sol.






Chaque quartier siennois (ou contrada il y en a 7 ) a donc ses couleurs et son emblème ce qui donne à la ville un charme tout particulier. Ainsi on se repère aux couleurs et aux dessins des réverbères. C’était vraiment très beau.










Partout des sculptures sur les frontons ou en 3D qui font tourner la tête par tant de beauté.





Mais l’apothéose du grandiose est sans doute dans Il Duomo ou la cathédrale Santa Maria Assunta, sorte d’ouvrage en dentelle de pierre qui se dresse, spectaculaire sur une grande place ensoleillée. Très blanche avec des briques, elle est très sculptée avec une riche iconographie.


C’est une ville très italienne même si elle est envahie de touristes : les couleurs sont chaudes, les commerces typiques, la vie de quartier omniprésente.










Deux très belles villes qui se découvrent au milieu de la nature toscane. On peut y flâner avec les enfants ou bien découvrir des chefs d’œuvre dans la rue ou dans les musées.

A visiter absolument si vous profitez d'un séjour toscan.