Les ateliers Parentaux

jeudi 28 mars 2019

Une sortie en famille au Musée Grévin



Le Musée Grévin est une institution à Paris, un lieu incontournable pour les touristes venus de la France entière et de partout dans le Monde.

Situé sur les Grands Boulevards, ce bâtiment est historique et abrite des statues de cire depuis la fin du XIXème siècle reprenant ainsi une longue tradition française qui permettait avant la photographie de garder une « image » du défunt.

Aujourd’hui, il est l’écrin de centaines de statues de cire représentant des personnages célèbres d’hier et de maintenant. Il a su se renouveler pour accueillir des visiteurs toujours plus curieux et exigeants.

Ce n’était pas la première fois que nous le visitions mais cette fois-ci nous avons découvert un musée entièrement modernisé riche en expériences immersives !

On est loin de l’ambiance fantastique à la Edgar Allan Poe imprégnée de romantisme et de gothique revisité qui est souvent associée à ce musée. Même s’il a su garder son identité, les salles sont plus aérées, le parcours est agréable et les personnalités collent à notre temps.

Dès le départ, le visiteur est transporté dans un ailleurs avec un grand escalier de marbre qui mène à une salle plongée dans le noir où une animation son et lumières immerge le visiteur dans une ambiance particulière.


Au fur et à mesure, les statues de cire apparaissent à chaque détour et même parfois sans qu’on ne s’y attende…

Le musée a été réaménagé pour offrir un parcours plus clair et plus moderne mettant à l’honneur des stars nationales et internationales. Ainsi la visite commence par la galerie consacrée à la Jet Set qui accueille les Vip et autres étoiles du cinéma dans un décor de tapis rouge.


On traverse l’amphithéâtre qui rappelle que les Grands Boulevards sont depuis toujours un lieu consacré aux shows en tout genre. Ca et là sont ainsi disposées des statues de cire avec un Aznavour plus vivant que jamais. C’est d’ailleurs l’endroit du musée où on a le plus la sensation d’avoir de vraies personnes à côté de nous.


Le musée Grévin est pour de nombreux touristes étrangers une bonne façon de connaître la France. C’est pourquoi, la culture et la Gastronomie y sont bien représentées : on retrouve dans une cuisine les grands chefs mais aussi attablés à des tables de café des penseurs et des acteurs majeurs de notre pays.





La partie historique, qui a été refaite, est celle que j’ai préférée avec un parcours retraçant l’Histoire de France de la Préhistoire à nos jours. C’est particulièrement bien fait et cela permet de tester les connaissances des enfants ou de leur raconter des anecdotes. Les scènes sont bien reproduites, les costumes très soignés et aucun détail oublié. C’est ludique tout en respectant les grandes dates.








Les enfants ne sont pas oubliés avec plusieurs espaces qui pourront leur plaire ! Leurs héros sont présents de Gaston Lagaffe à Miraculous en passant par le Petit Prince avec une scénographie très réussie dans laquelle les enfants peuvent évoluer à leur gré. A cela s’ajoutent les figures actuelles qu’ils adorent comme M’Bappé aux côtés de qui ils peuvent se prendre pour des joueurs de foot, Maitre Gims…




Et pour terminer gros succès de l’espace consacré à l’émission The Voice avec des sièges qui se retournent pour de vrai ! Sans oublier l’espace Karaoké ou studio de mixage !




Et avant d’accéder à la grande salle, un petit tour à l’étage où un mini atelier présente les étapes de fabrication des statues de cire.


Une visite idéale pour la famille avec des + et des –

Les +
Un excellent aperçu de la culture française à travers de nombreuses thématiques

Un parcours bien balisé avec du monde au début mais cela se fluidifie rapidement

Enfin un musée où l’on peut toucher, manipuler et se mettre en scène au milieu des œuvres

L’accueil du personnel, très agréable

Musée KidFriendly mais je vous recommande de venir sans poussette si vous avez un bébé car de nombreux escaliers jalonnent le parcours.

Les –

Le prix d’entrée est assez élevé et même si cela se justifie par les infrastructures, c’est tout de même une sortie assez coûteuse.

Même si les personnalités sont régulièrement renouvelées, certaines sont un peu obsolètes

Le show de la salle des Mirages n’a pas grand intérêt j’ai trouvé et il n’a pas de rapport avec la suite de la visite. Il mérite d’être amélioré.

Renseignements pratiques

Musée Grévin
10 boulevard Montmartre
75009 Paris




vendredi 22 mars 2019

Les bébés sont des super-héros



Les bébés sont des super héros !

Je vous l’affirme nos tout-petits ont des supers pouvoirs qu’ils utilisent tous les jours et dès la naissance…

Comme dans toutes les histoires de super héros, les bébés découvrent la force de leurs pouvoirs un peu par hasard au fil de leurs apprentissages. Les 5 sens qu’ils possèdent de manière plus développée à leur naissance prennent leur essor au fil des jours : dans un premier temps bébé sent le contact de la peau, de l’air sur sa peau, puis il entend les voix familières de ses parents, il sent leur odeur qu’il aime tant et ouvre aussi les yeux sur le monde tout en goûtant avec avidité le lait nourricier…

Puis bébé fait des exploits chaque jour, exploits qui sont applaudis par un public (acquis à sa cause il faut bien l’avouer) : premier sourire, premier babillage, première fois sur le ventre, première fois que bébé attrape, premiers pas…. On a souvent du mal à imaginer quelle énergie bébé doit déployer pour comprendre ses supers pouvoirs et les maîtriser.

La première année bébé double quasiment sa taille de naissance, multiplie son poids par 3 ou 4 et apprend à faire plus de choses qu’il n’en apprendra jamais ensuite… Quel moment de la vie est aussi révélateur de supers pouvoirs ?

Mais le super super pouvoir du bébé est d’être le centre de l’attention de ses parents. Et à ce jeu, chaque bébé a sa panoplie de petit héros.


Notre petite L. est une super héroïne qui n’a besoin ni de cape, ni de déguisement pour révéler ses talents.

Elle a le pouvoir de nous faire rire avec ses bêtises…

Elle a le pouvoir de cajoler son papa rien qu’avec ses jolis yeux bleus.

Elle a le pouvoir de se faire transporter d’une pièce à l’autre sans jamais poser le pied par terre.

Elle a aussi le pouvoir de nous faire dormir rien qu’en se lovant contre nous ou de nous réveiller en pleine nuit rien qu’en respirant.

Elle a le pouvoir de contrôler notre temps et nos journées.

Elle a un cri strident qui a le pouvoir de nous communiquer son mécontentement.

C’est une super héroïne qui combat régulièrement les méchantes petites maladies et qui a reçu déjà 11 vaccins dans sa première année.

Elle a le pouvoir de créer en nous un sentiment puissant qui s’appelle l’amour…

Un bébé est un super héros de l’amour qui n’a pas besoin de grand-chose pour régner sur son petit monde.

Un bébé peut même sauver le monde (ou au moins une journée) rien qu’avec son sourire innocent.

Un bébé n’a besoin de rien pour accomplir sa mission si ce n’est peut-être d’être bien au sec ?!

Lotus baby a bien compris que les bébés étaient des super héros et la marque lance une nouvelle édition limitée de couches, coton et lingettes « Super Héros ».

Nous avions déjà parlé de l’édition limitée Zoo sortie l’an dernier et qui nous avait permis de tester ces couches Natural Touch de la gamme Lotus Baby. Sans lotion, ni parfum, non blanchies au chlore et testées dermatologiquement , ces couches protègent parfaitement la peau fragile des bébés. Certifiées EU Ecolabel, elles respectent aussi l’environnement avec une politique responsable en la matière.



La gamme Super Héros est super douce et le design est vraiment très réussi avec ces motifs à pois ornés d’étoiles ou d’éclairs qui recouvrent l’ensemble de la gamme de couches et de culottes. On retrouve aussi cela sur les lingettes.
J'adore leur petit design.




La gamme Super Héros sera en magasin jusqu’en juin 2019.

Et en parallèle, Lotus Baby a mis en place un programme de fidélité sur www.lotusbaby.fr/boutique avec un système de cumul de points permettant de commander des super cadeaux comme ce masque, cape, cape de bain, body ou peluche.*



Nos bébés seront des super héros bien au sec avec Lotus Baby !

*produits offerts



mercredi 6 mars 2019

Brunch à l’allemande au WunderBär, Paris



Il y a 15 jours, j’ai été invitée avec mon chéri à découvrir le brunch du WunderBär, un bar-restaurant qui met à l’honneur la culture allemande. Ce bar est situé dans le très hypster quartier de République à Paris.

Nous avions découvert la culture allemande lors d’un long weekend en famille dans la région de la Forêt-Noire l’an dernier et pour mon mari lors de ses périples à vélo en Europe. Notre ainé a également choisi d’apprendre l’allemand en plus de l’anglais au collège… Tous ces éléments ont fait que petit à petit nous nous sommes familiarisés avec la culture germanique et j’étais donc très curieuse de tester ce concept unique !





L’enseigne est située rue Beaurepaire avec une petite terrasse aménagée et de grandes fenêtres ce qui lui donne beaucoup de luminosité. La déco est très chaleureuse avec un grand bar d’angle où s’affaire l’équipe de direction et de service et aussi dans la salle des tables en bois à l’esprit brocante. C’est simple et sans chichi avec beaucoup de personnalité. Avec cette déco un peu vintage, on s’y sent immédiatement comme à la maison !




Mention spéciale également à l’équipe aux commandes qui est jeune et sympathique ! L’accueil par les fondateurs du concept (2 jeunes gens  qui combinent leur talent d’entrepreneurs et de polyglottes) est très agréable ; le service est professionnel et décontracté. Nous sommes venus avec notre petite puce et nous avons été immédiatement mis à l’aise. D’ailleurs en ce dimanche de Brunch, l’esprit était très Kidfriendly et de nombreuses familles étaient venues profiter des douceurs teutonnes !




Place au menu maintenant avec une carte 100 % German Street food, une cuisine à la fois simple et inventive assez surprenante. Le dimanche c’est donc une formule Brunch à 22 € qui est proposée. L’ingrédient principal est bien sûr la saucisse ou Wurst qui se déguste de plusieurs façons et sous différentes formes. Nous avions choisi la Currywurst, un classique du jour qui nous a été servie coupée nappée d’une sauce sucrée salée maison. Il y a aussi des saucisses au fromage, des saucisses blanches à l’eau, des saucisses oranges… Bref toutes sortes de saucisses venues de l’Allemagne entière. A côté de cela, de nombreuses salades sont proposées dont la fameuse salade de pommes de terre. Des frites ou du chou sont aussi servies. Nous avons aussi goûté un genre de tartare végétarien à base de betterave mais qui ressemble étonnement à un tartare de bœuf ! Des tartines végétariennes sont aussi servies dont une à base de champignons, de crème et de parmesan que nous avons adoré. Des saveurs particulièrement étonnantes tantôt vinaigrées, tantôt sucrées…Le brunch est accompagné d’une boisson chaude et nous avons aussi pu goûter un jus frais de Kiwi. Et bien entendu, nous nous sommes régalés avec un Bretzel au fromage fabriqué en Alsace et cuit et assaisonné sur place… Puis nous avons terminé sur une note gourmande avec un Apfel Strudel à tomber !

  





Nous avons particulièrement apprécié ce brunch atypique qui plaira aussi aux enfants (d’ailleurs un menu enfant existe). C’est copieux, frais et équilibré à un prix très raisonnable.
C’est une sortie que j’aurais plaisir à refaire en famille sous forme de Brunch mais aussi en after hour autour d’une bière, d’une boisson Fritz et de Bretzels.




Ouvert du mardi au dimanche, c’est le RDV branché des amateurs de bonne street food avides de découvertes et de moments conviviaux.

Un très grand merci aux équipes pour leur accueil et n’hésitez pas chers lecteurs à découvrir ce chouette concept qui renouvelle le Brunch avec originalité.


Renseignements pratiques sur le site















lundi 4 mars 2019

« Le Moi des Demoiselles »


Il suffit parfois d’une chanson pour faire ressurgir dans notre conscience des moments oubliés.

Une chanson et c’est toute une époque qui revient, une période de ma vie qui bien que brève a laissé une empreinte indélébile dans ma mémoire. 

C’est une période d’insouciance, de découvertes, celle de la transition entre le monde de l’enfance et l’adolescence, à savoir mes années collège ou ces quelques années entre 12 et 16 ans qui comptent parfois tellement dans une vie.


A cette période, j’avais l’impression que l’éternité était devant moi et que le meilleur était à venir. En même temps, j’étais comme tous les adolescents parfaitement ancrée dans mon présent. Une période où plus qu’à aucun autre moment de ma vie, j’ai été à l’écoute de mes sensations et de mon souffle vital tout en ayant parfois la sensation d’être cet observateur d’une jeune fille qui se construit. J'étais parfois cette autre qui marchait à côté de cette adolescente, à la fois présente et extérieure.

Une période que j’ai eu besoin de consigner dans un journal intime qui pendant plusieurs années m’a permis de mettre des mots sur ce que je vivais. C’est la seule période dans ma vie où j’ai écrit de manière si régulière. Tous les jours, j’avais besoin de relater ce que j’avais vécu dans la journée, d’y confier mes secrets, mes doutes, mes rêves…  Il a été mon ami bienveillant, mon confident.

Et puis un jour, je l’ai refermé … pour ne plus jamais le rouvrir. 

J’ai ensuite ressenti très souvent l’envie d’écrire, je l’ai fait sur des petits bouts de papier, des carnets ou même sur le blog mais je n’ai jamais pu reprendre ce fil interrompu.

Peut-être parce que j’ai raconté mon adolescence dans les pages de mon journal intime, cette période reste très présente dans ma mémoire et j’en garde un souvenir empreint d’une certaine nostalgie.

Alors quand j’ai reconnu cette chanson dans une série, alors même que je ne l’avais pas écoutée depuis des siècles, j’ai pris conscience que les pages d’une vie peuvent parfois se rouvrir sur des moments qu’on croyait enfouis. Et la jeune adolescente de 13 ans est réapparue devant moi…

Une jeune fille qui avait accroché dans sa chambre les posters de ses chanteurs préférés (Elsa ou les New Kids on the Block) ou des top models qui ont fait rêver toute une génération en croyant qu’un jour elle pourrait les rencontrer.

Une jeune fille qui se gavait de films romantiques à la télé ou au cinéma. J'ai dû regarder 170 fois Grease, j'ai adoré La boum 1 et la Boum 2, j'ai été galvanisée par Pretty Woman, me suis sentie un peu rebelle devant Fatal Games avec Wynona Ryder et Christian Slater...

J'ai copié les looks de Kelly de Sauvés par le Gong ou de Brenda dans Beverly Hills... J'ai aussi ri avec Will Smith dans le Prince de Bel Air.

J'ai porté des shorts courts et des body, des Reebok freestyle montantes, fait des razzias chez Kookai, la City, Chevignon...

Une jeune fille dont le cœur palpitait facilement sans trop savoir pourquoi. J'ai aimé un tel un jour puis un autre le jour suivant, j'ai connu mon premier amour de vacances, mes premiers chagrins.

Une jeune fille qui se rêvait avocate avec une voiture blanche.

Une jeune fille sage à l’extérieur mais dont l’âme bouillonnait.

J'ai même séché des cours (de musique), dormi chez ma meilleure amie toutes les semaines dans son grand appartement souvent vide. 

On se sentait grande et nous allions faire du skate (enfin nous allions avec notre skate sous le bras) traîner Place Sainte-opportune le samedi faisant croire que nous étions un peu rebelles...

J'ai eu une éducation assez permissive que ce soit dans ma vie de parisienne ou lors de mes séjours en club de vacances...

L’adolescence c’est le temps du « Moi des demoiselles » comme l’appelle certains psychanalystes, cette période où notre petite personne compte plus que tout.

Mais dans une vie d’adulte, on peut parfois être rattrapée par cette personne que l’on était avant. De mon côté, j’ai un regard bienveillant sur la Virginie de 13 ans et je dirais même que je l’ai beaucoup aimée.

Elle m’accompagne régulièrement, se manifeste à l'écoute,d’une chanson, lors d’une conversation avec mes enfants, et même au contact d’une lumière ou à la vue d’une image dans la rue.

Je ne la regrette pas pourtant car j’aime être une adulte mais je crois que je ne pourrai jamais oublier cette période de ma vie alors que d’autres moments sont plus obscurs dans ma mémoire (comme par exemple ma période autour de 20/25 ans qui ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.)

Alors parfois la femme de 42 ans redevient le temps d’une pensée la jeune fille de 13 ans.

Et quand je vois mon grand garçon devenir adolescent, je sais qu’il s’apprête à vivre une période dont il se souviendra une fois devenu adulte et qu’un jour en regardant l’un de ses enfants, il se rappellera un événement qu’il aura vécu… Je le vois qui se pose des questions en ce moment, qu'il a son petit jardin secret fait de doutes, de moments d'euphorie, de procrastination... Il découvre, se cherche, s'interroge.... Et ce n'est que le début 

Il faut avoir un peu de recul pour commencer à parler de son passé et pour savoir le raconter aux autres avec le détachement nécessaire. Mais le Moi des Demoiselles ou des "demoiseaux" est toujours là, tapi prêt à se libérer !