Les ateliers Parentaux

lundi 15 mai 2017

Si Mousline m’était conté #cestmoiquifabrique


Oui j’ose la paraphrase littéraire pour vous raconter la visite de l’usine Mousline que j’ai faite il y a quelques semaines en compagnie de Mimi Moustick et de Turbigo Gourmandises car il y a un côté belle histoire chez cette marque iconique.

Petite fille des années 80, on peut dire que j’ai grandi en mangeant de la purée Mousline. La marque avait révolutionné la purée en la proposant sous un format inédit, rapide et pratique sauvant les diners des workingmum de l’époque. Super simple, la purée Mousline se présente en flocons de pommes de terre auxquels il suffit d’ajouter de l’eau, du lait ou même du beurre ou du gruyère pour les plus gourmands.

J’aimais beaucoup cela et j’adorais aussi manger les flocons seuls.

Pourtant, l’esprit bio étant passé par là, je n’en ai jamais fait à mes enfants. Les paquets de purée Mousline n’ont jamais franchi les portes de ma maison pour plusieurs raisons.
  • Je privilégie le fait-maison et je trouve que faire de la purée n’est pas bien compliqué.
  • J’étais restée sur une fausse idée : un produit un peu démodé, et fade.
  • J’avoue que je l’avais bannie aussi car pour moi un produit industriel est souvent « trafiqué »

Bref la purée Mousline avait été reléguée au fond de ma mémoire d’enfant jusqu’à ce qu’on me propose de visiter l’usine de la marque basée en Picardie, le royaume de la patate !


Tout est alors revenu : la chanson, l’un des best-seller des hits publicitaires… Le goût, je l’aimais un peu épaisse, pas trop diluée afin que l’on sente les petits flocons de pommes de terre…

C’est cette histoire qui m’a donnée envie d’ouvrir à nouveau mon cœur à la purée de mon enfance.

Levée à l’aube ou presque, me voici en route pour l’usine située à Rosières en Santerre avec mes copines et Anais la chargée de projet.

Nestlé s’est lancé dans un vaste programme d’ouverture de ses usines au public et a créé #Cestmoiquifabrique afin de rassurer les consommateurs. Tout comme je l’avais fait chez Bledina, je suis convaincue qu’aujourd’hui les marques de l’industrie agroalimentaire ont tout intérêt à montrer ce qui se cache derrière leurs produits.


C’est une démarche nécessaire afin de rassurer et de s’inscrire dans une nouvelle forme de communication. Aujourd’hui les consommateurs sont exigeants, dubitatifs parfois critiques. Et c’est assez normal quand on connait les pratiques qui ont eu cours il y a quelques années. 

Ouvrir ses usines était donc nécessaire pour tous les géants de l’alimentation et cela a un double effet : rassurer le consommateur et obliger l’industriel à s’améliorer.

Nous avons été extrêmement bien reçu par les équipes à tous les niveaux.


D’abord nous avons eu une petite présentation de la marque et de son histoire avant de revêtir notre costume obligatoire d’enquêteur pour partir à la découverte de l’usine.

Je peux dire que je commence à être une « experte es-usine » mais à chaque fois j’apprécie cette visite : voir les machines, le processus de fabrication depuis le moment où les pommes de terre sont livrées par les agriculteurs, en passant par le temps du tri, de la cuisson et de l’épluchage jusqu’à la transformation en purée grâce à un mode de cuisson vapeur comme à la maison.






Puis grâce à d’énormes cylindres, la purée est transformée sous nos yeux en immense feuilles de patate déshydratée qui seront réduites en flocons. Seul le meilleur de la pomme de terre est gardé.




Le processus de fabrication est très simple et semble ne subir aucun ajout de produits.

Une fois réduite en flocons, la préparation est conditionnée sur place et emballée dans un emballage carton.




L’usine favorise la recyclabilité des produits et il y a peu de pertes.

Il y a finalement peu d’étapes ce qui rassure.

L’accent est aussi mis sur la qualité des pommes de terre (4 variétés sont utilisées), le local (les producteurs viennent tous de la région), le contrôle (des outils et des vérifications sont utilisées à toutes les étapes de la fabrication) et l’humain (nous avons croisé des salariés qui avaient 40 ans d’ancienneté).

Lors d’une visite au labo, nous avons pu goûter toutes les variétés de purée proposées et j’ai pu constater qu’il y avait désormais beaucoup de recettes : la purée traditionnelle, celle au beurre ou au lait de Normandie, à l’Ancienne….




Et cette année, la grande nouveauté vient de 3 recettes à base de purée mais pas seulement : céréales potiron et pommes de terre ; 3 céréales (mais, avoine et épautre) et pommes de terre et lentilles curry doux et pommes de terre. J’ai adoré la dernière qui est particulièrement savoureuse.

Lors de cette visite, nous avons pu parler sans tabou de la fabrication, nous avons vu le processus sans interruption et avons même pu tester les machines.



Cela m’a rassurée sur l’ensemble du produit et alors que je suis repartie avec une série de paquets, je n’hésiterai pas à en refaire à la maison. 

C’est le produit pratique, facile qui sauve les repas de la semaine mais c’est aussi un produit sain préparé avec peu d’ingrédients (pommes de terre à 99 %) qui convient à toute la famille. 


Mon nouveau défi est de la réussir aussi bien que celle de ma maman ! 

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