lundi 26 septembre 2011

Un doux moment au vert : parcs et jardins de la capitale

Parce qu’il semble qu’un été indien se profile et que ce week- end célébrait les parcs et jardins parisiens, « Ces doux moments » voulait vous parler de la qualité et la diversité qu’offrent les parcs de la capitale. Outre le fait d’ être des endroits de détente, ils ont la particularité de suivre le rythme des saisons et d’accompagner votre enfant dans son évolution. J’ai des photos des enfants à tous les âges, dans toutes les tenues dans des espaces verts avec toujours le même visage heureux. Qu’ils soient emmitouflés sous une cagoule à pompons ou torses nus sous les fontaines, ils ont l’air bien vivants, en pleine santé !
Quand on a des tout-petits à Paris, rien de mieux que de les emmener aux squares et autres espaces de jeux qui leur sont consacrés et il y en a partout et pour tous les goûts !  Ce sont d’excellents endroits pour développer leur sociabilité et encourager leur motricité…Et puis, en tant que parent, c’est aussi un bon moyen de relâcher un peu : les laisser courir, grimper, crier un peu,  bref faire les fous ! Certains parents détestent aller au square car cela peut aussi être un moment de stress où affolé vous courez partout à la recherche de votre enfant, au bord des larmes sûr d’être entouré de tous les pervers de la terre (vu) .Où vous stressez à mort quand votre enfant se prend pour Spiderman à 4 m du sol… Ou bien où vous devez négocier avec une  choupette de 3 ans pour qu’elle prête son sceau Barbapapa à un petit copain (remarquez que certains enfants ont la manie de venir sans rien et de s’accaparer les affaires de tous les enfants du square. D’ailleurs ce sont souvent les mêmes que vous vous retrouvez à surveiller à la place d’une nounou ou parent  trop occupés à lire tranquillement son bouquin ou à discuter avec sa voisine ,le veinard).
Alors oui le square c’est parfois mortel quand on a passé 12 ans  mais pour vos enfants ce sont des moments d’intense liberté , de vrai défouloir loin de toutes les contraintes qu’on leur impose à longueur de journée… Alors simple petit square de quartier ou espace vert classé, une fois par jour, par semaine ou par mois venez découvrir un des jardins parisiens. Vivre au rythme  des jardins, c’est aussi savoir regarder son enfant grandir, évoluer , gagner en assurance et ainsi apprendre à le respecter.
Chez « Ces doux moments », on a nos préférés (mais la liste est variable):
-          Le plus vert (et aussi le plus près de chez nous) : le Bois de Vincennes, plusieurs lacs, des balades en barques, des grandes pelouses, la possibilité d’apprendre au petit à faire du vélo, de la trottinette, de jouer au ballon, ramasser les marrons, aller à la petite ferme et j’en passe… Le bois est certainement l’un des endroits où l’enfant aura le plus l’impression de s’évader, d’être dans un coin de campagne …

 

-        Le plus chic : le jardin du Luxembourg où gare à vous si votre petit n’a pas sa tenue Bonpoint et son serre-tête en liberty... Pourtant faites fi des préjugés et n’hésitez pas à venir dans ce magnifique jardin. La spécificité du jardin du Luxembourg est d’avoir un espace de jeu payant (mais raisonnable) où votre enfant pourra s’éclater toute la journée dès 18 mois. En plus, vous pourrez rentrer et sortir à votre guise grâce à un tampon apposé sur la main. A faire aussi le manège délicieusement rétro, les balançoires, Guignol ou les petits bateaux…



-  Le plus scientifique : le jardin des Plantes où votre enfant va découvrir tout ce qui a trait à la science ( Grande Galerie de l’évolution, Galerie de paléontologie, Ménagerie ou encore les superbes serres ). Bref un endroit tranquille qui allie jeux et culture pour le plus grand plaisir de toute la famille. Allez- y une fois et vos enfants vous le réclameront. C’est aussi un bon jardin quand il fait froid car vous pouvez vous réchauffer au musée.


-     Les paradis des enfants : à l’Est ,le Parc floral, à l’Ouest le jardin d’Acclimatation. Le 1er est gratuit sauf l’été(où se tiennent par ailleurs les charmants « Pestacles » et de remarquables concerts en plein air) et propose un large choix de jeux pour tous les âges, le second est ruineux mais votre enfant aura l’impression de vivre un rêve. Le Parc Floral vient de s’enrichir d’un parcours accro branche et a  pour but affiché de sensibiliser votre enfant à la nature. Au Jardin d’Acclimatation, il y a tout ce dont un enfant peut rêver : manèges, petit train, rivière magique, jeux d’eaux, petite ferme… mais il a pour but à peine caché de vider votre porte-monnaie. Tout y est payant (et très cher…) alors prévoir d’y aller avec des sous- sous . Néanmoins, si vous posez la question à mon fils, il vous dira que c’est le plus bel endroit de la terre…


Et aussi, le jardin de la Villette, les Buttes-Chaumont, le parc André-Citroên, les Tuileries , le parc de Bercy etc… et tous les petits squares de quartier.
Pour plus d’informations allez sur la page de la mairie de Paris :


Et vous square ou pas square? Avez-vous un jardin préféré à Paris ou dans votre ville?

mardi 20 septembre 2011

Fête de mamans vs fête d’enfants :


 
Fete de grands


fête d'enfant



 
 









La semaine dernière a été pour moi très festive : j’ai à la fois eu une vie sociale très intense (trois soirées de folie en une semaine, je n’avais plus connu ça depuis la fac !) et aussi deux fêtes d’anniversaire d’enfants de 5 ans .En effet, j’ai d’abord participé à la méga teuf de folie de Sandra (Sandra elle blogue) qui fêtait ses trois d’existence dans la blogosphère et avait pour cela fait les choses en grand puisqu’elle avait loué un bus qui a sillonné tout Paris ! J’ai aussi été au pot de départ de la super rédactrice de Parole de mamans, la talentueuse Emma qui vogue vers d’autres horizons et enfin je suis allée à la soirée organisée par la fabuleuse Christel Prudhon, formatrice à l’Association française de massage bébé. Trois univers , trois personnalités et pourtant trois soirées réussies basées sur la volonté de se rencontrer, de réunir les membres d’une même communauté autour d’un évènement … J’en suis ressortie ravie, pleine de joie et confiante dans le chemin que j’ai choisi de suivre.
En même temps, j’ai été l’organisatrice de la fête d’anniversaire de mon grand ( 5ans) et aussi l’accompagnatrice pour un autre anniversaire.
Quelque soit notre âge, on aime faire la fête : anniversaires, pots de départs ou simple réunion fraternelle, le lien qui se crée lors de ces évènements est très fort . C’est pourquoi, il m’est apparu naturel de comparer les fêtes de grands aux fêtes d’enfants.
  •     Qui dit fête, dit THEME ou MOTIF: l’anniversaire du petit avait pour thème cette année l’espace (c’est lui qui a choisi).Après avoir fait les invitations, il a fallu trouver la déco appropriée. Franchement c’est beaucoup plus difficile que les thèmes Hello kitty ou pirates. J’en ai parcouru des kilomètres pour trouver une déco en relation  : des stickers, des étoiles et des planètes lumineuses, des formes découpées , le tout collé sur du papier crépon. Une chasse au trésor sur le thème des planètes (ça impressionne les parents qui te confient avec angoisse leurs rejetons, ils te prennent pour des super tronches).J’ai demandé à monsieur qui est bricoleur de faire pour l’occasion une fusée en carton. Résultat, une déco sympa et originale mais plutôt prise de tête avec des enfants très contents mais un mari qui m’a fait la tronche pendant deux jours (« franchement tu fais ch…avec tes idées à la C..., une fête d’anniversaire, c’est un gâteau , des bougies et ils se débrouillent ! » ). Oui bien sûr mon chéri, ils vont être ravis ainsi… Idem chez les grands, on essaie de faire bonne figure et on sort le grand jeu. Sandra a sans conteste la palme de la surprise puisque madame avait loué tout un bus pour 50 bloggueuses ! La grande classe, of course !Là les mioches, vous auriez été bluffés !
Les invitations sur le thème de l'espace
La fusée


 

la déco: le système solaire
  • Qui dit fête ,dit INVITES. Pour une bonne fête, il faut bien choisir ses participants. Mon fils a été à une fête où la maman (la malheureuse !) a invité toute la classe ! (et les classes sont bien chargées…). Pour ma part, on était limité à 10 et c’était bien suffisant pour retourner toute la maison. On peut aussi faire une sélection et ainsi être sûr d’avoir le top de la crème. Et puis,  il y a les invitations ouvertes, genre qui m’aime me suive ! Sandra avait pris le risque de laisser les gens s’inscrire sur une liste via facebook et son blog. Evidemment , elle n’a eu que du beau monde (les chats ne font pas des chiens !). Mais elle m’a aussi permise de  venir, moi dont le blog fêtait alors sa presque deuxième semaine d’existence . Pourtant Sandra, elle a été avec moi, comme avec les autres invitées, une fille formidable pleine de joie et de sincérité. Résultat , vous aviez 45 mères de famille déchainées en train de faire les fofolles et de se tortiller le popotin dans un bus pas gênées pour aguicher le minet à travers la vitre pendant que (pour une fois)papa gardait les enfants ! Emma était entourée de toute la rédaction de Parole de mamans et de quelques anciens et la soirée fut riche en émotions. Christel avait réuni des animatrices certifiées en massage bébé de toute la France afin de partager de manière originale sur le travail autour du lien. Ces femmes (et cet homme) ne se connaissaient pas et pourtant ils étaient tous animés de la même force, de la même volonté d’être ensembles.

E-Zabel en grande conversation


Jessica,(un peu floue mais un bus ça bouge) la belle chargée de Com pour Parole de mamans


La fête dans le bus
  • Qui dit fête , dit CADEAUX. Dans le cas des enfants, il y a les cadeaux que l’enfant reçoit (et qu’il faut ensuite caser dans une chambre déjà bien remplie) mais aussi les cadeaux que les enfants invités s’attendent à recevoir. Aucune fête digne de ce nom sans pêche à la ligne, chasse au trésor et autre  chamboule- tout. Mais il n’y a encore personne qui a pensé à sponsoriser la fête d’anniv du petit dernier (genre la maison sponsorisée). Alors on fait dans le petit cadeau et là cela se complique car aujourd’hui le prix moyen d’un crayon à papier hello kitty ou d’une gomme spiderman c’est 3,99€ alors multiplié par 10, je vous laisse calculer ! Bref j’ai opté pour un sac contenant des bonbons et un petit gadget vendu en lot (nettement plus économique !) et puis les enfants ce qu’ils aiment finalement, c’est repartir avec un petit sac  . Peu importe le flacon , pourvu qu’on ait l’ivresse .Evidemment  les grandes personnes sont nettement plus exigeantes . Sandra nous a donné à toutes un doggy bag bien rempli, on s’est cotisé pour offrir à Emma le casque de ses rêves et Christel nous a fait une surprise en nous offrant un cours de Biodanza.

Les goodies de Sandra

  •    Qui dit fête, dit ORGANISATION. C’est certainement la partie la plus compliquée (que ce soit l’avant, le pendant ou l’après). En tous cas , c’est la partie la plus stressante car l’organisation est la pierre angulaire d’une fête réussie. Et là , je dis chapeau : qu’on soit une mère de famille organisant un anniversaire pour son enfant chéri ou une professionnelle soucieuse de créer un évènement à son image, les femmes sont incontestablement douées dans ce domaine ! Je crois qu’on est vraiment très impliquées quand il s’agit de donner du bonheur à l’autre.  Sandra a mobilisé toute sa famille pour que sa fête soit au top (son gentil mari et son adorable petit garçon étaient là à 23h pour accueillir toutes ses invitées avec des goodies), j’ai également obligé en le menaçant du pire des divorces  pu compter sur le soutien de mon mari pour cette fête d’enfants. Toute l’équipe de Parole de mamans s’est mobilisée pour faire du départ d’Emma (et du retour de Marianne après un long congé mat) un évènement qui compte !  A force de cumuler journée de boulot et journée de maman, les femmes savent gérer et sont au top (faut quand même se le dire parfois).
  •       Qui dit fête dit SUCRERIES. Bon là, c’est vraiment le point noir de toutes les fêtes. Parce que les bonbons et autres sodas (je ne parle même pas des alcools), c’est MAL. Les sucreries ça énerve les enfants et ça fait grossir les mamans. Alors à quand une fête diététique : pain des fleurs et une bonne bouteille de jus de cranberry  BIO, bien entendu? Hum on se réjouit d’avance…
  •       Enfin qui dit fête, dit RENCONTRES avec des personnes extraordinaires ou qui nous touchent. Quoi de mieux pour un petit bout qu’une fête pour créer du lien et l’éveiller à la sociabilité. Apprendre à partager avec l’autre ses jouets, recevoir un invité et l’amener à être à l’aise, se réunir autour d’un évènement qui met en joie, n’est- ce pas un beau moment dans la vie ? Qu’on soit un enfant ou un adulte, on a besoin de l’autre pour se connaître et pour avancer. La vie est faite de rencontres. Mon fils et ses camarades ont pu échanger et se découvrir. J’ai pour ma part partagé du temps avec des personnes chaleureuses , Sandra la bloggueuse au grand cœur, Emma la rédactrice pleine d’humanité et Christel une fée venue d’ailleurs…
         Rien de mieux qu’une fête bien orchestrée pour se sentir en harmonie

         A tous je dis MERCI et surtout SHOW must go on !

         Retrouver Sandra sur son blog http://cendre-a-bulles.over-blog.com/

mercredi 14 septembre 2011

Un doux moment en compagnie de Sandrine Sananès, fondatrice de L’Atelier de Charenton : « Choisir l’atelier, c’est donner un espace d’intimité à votre enfant »

Dans le cadre de cette semaine consacrée au dessin, voici l'interview d'une passionnée
qui nous a ouvert ses portes et nous a présenté son atelier ouvert aux enfants

Il semble que des anges se soient posés dans l’atelier de Sandrine, rue Gabrielle à Charenton tant l’ambiance y est sereine. Alors, comment nos petits anges à nous (et même nos petits démons) pourraient résister à la peinture ?
Depuis 2007, Sandrine anime des cours originaux fondés sur le geste de peindre libre, le geste créatif. Mes enfants ont suivi plusieurs stages et en sont revenus des paillettes plein les yeux (ou devrais-je dire des couleurs plein les yeux).
C’est pourquoi je lui ai demandé d’inaugurer la rubrique intitulée « Un doux moment en compagnie de… ». Elle s’est prêtée au jeu avec la chaleur qui la caractérise et l’énergie qu’elle met dans son projet.
Entre deux questions, elle vante le bonheur de vivre dans la jolie ville de Charenton, qui abrite sa « petite école », devenue un lieu incontournable.

Peux-tu nous présenter l’Atelier de Charenton ?
Bonjour les Doux moments, d’abord, je suis très heureuse d’inaugurer ce blog.
L’Atelier de Charenton propose des ateliers de peinture hebdomadaires pour les enfants à partir de 3 ans, les adolescents et quelques adultes. Les participants, accueillis en groupe d’âges mélangés, laissent libre cours à leur créativité. Ils choisissent leurs couleurs et les déposent sur une grande feuille blanche. Je les y accompagne avec bienveillance. A l’issue de la séance, tout le monde laisse ses oeuvres à l’atelier…
Que trouvent les enfants ici, qu’ils ne trouvent pas ailleurs?
Les enfants apprécient de pouvoir peindre en liberté, de s’exprimer par eux-mêmes. Ils profitent d’évoluer tranquillement, dans un groupe sans compétition.
Pourquoi le parent te contacte pour son enfant ?
Le parent souhaite que « son ange » s’essaye à la peinture, à la peinture libre. Il cherche un accompagnement de qualité. Les mentalités changent… Aujourd’hui, les parents viennent à moi pour offrir à leur enfant un moment d’intimité.  Les parents me disent « C’est bien que vous gardiez leurs tableaux. Ainsi, ils peuvent créer à leur gré. »
Ta conception de l’art est différente de celle des ateliers qui proposent des formules duo ( parents/enfants) ? Je veux dire que les parents cherchent souvent à tout connaître de la vie de leurs enfants. Or, chez toi, point de dessins ramenés à la maison et les parents sont poliment priés de s’occuper de leurs affaires. ^^
Il est important de partager des moments avec son enfant et certaines activités s’y prêtent bien. Quand l’enfant peint à L’Atelier de Charenton, il se fait une confidence à lui -même comme il le ferait à un journal intime?Hier, la maman de Lilas me disait : «  Depuis qu’elle vient chez vous, ma fille s’est débloquée par rapport au dessin. Elle faisait juste des barres et des ronds, elle reproduisait ce qu’elle avait appris à l’école. Maintenant, Lilas invente, s’amuse et sur ses feuilles, elle sait toujours quoi faire. »
 Quelle est pour toi la définition du lien parent-enfant ?
La confiance ! Et je vous donne la formule magique : retirer du jugement et vous donnerez de la confiance.
Les enfants trouvent un espace d'intimité

 Dans ta vie personnelle, quelle est ta façon de créer du lien avec tes enfants, quelle maman es -tu?
Je suis une maman imprégnée de mon travail dans l’atelier. Je suis sereine, ordonnée et je veille à la position de ma fille quand elle planche sur ses cahiersJ. J’aime créer un contexte propice à l’apprentissage. Selon moi, le rôle du parent, est de guider son enfant tout en lui laissant des libertés. C’est parfois périlleux, je vous l’accorde.
Pourquoi t’es tu lancée dans cette aventure ?
Parce que j’y crois ! Je crois que chaque enfant peut exprimer son talent.
 Ces doux moments est basé sur l’idée de savoir s’arrêter et de regarder son enfant avec des yeux neufs. Un doux moment qui te vient à l’esprit ?
Avant les grandes vacances, j’ai proposé aux enfants de signer leurs noms et prénoms dans la vitrine. Ils ont tous dit « oui ». Il fallait les voir s’activer et les grands aider les plus jeunes. C’était super important pour eux. J’ai été émue de leur offrir ce supplément de bonheur.
L’actualité de la rentrée à l’atelier, les nouveautés…
Les cours de peinture réguliers et hebdomadaires, les stages de vacances avec des activités variées (théâtre, modelage..).
Nouveau : des ateliers philo pour enfants, des ateliers d’écriture pour adultes, le dimanche.
Pour les parents : une conférence à l’Ecole des parents et des éducateurs, sur la lenteur et la peinture, le 11 octobre 2011.
Pour les professionnels : des formations pour créer un atelier et le projet de créer un réseau d’ateliers de peinture. 
Toutes les informations sur le site de l’atelier http://www.latelierdecharenton.com/les-cours-2/
Les inscriptions ont lieu en ce moment. Vous ferez un cadeau extraordinaire à vos enfants en leur faisant découvrir cette activité créatrice.
 Enfin, Sandrine soutient cette année encore l’association l’étoile de Martin et nous nous associons à cette noble cause  http://www.latelierdecharenton.com/soutenir-ma-collecte-pour-letoile-de-martin/
  

Pour découvrir un peu plus sur le dessin d'enfant, Sandrine nous conseille la lecture du livre " Apprenez a regarder les dessins de vos enfants". J Depouilly en vente a l'atelier.
Ces Doux moments remercie Sandrine pour son accueil !
















dimanche 11 septembre 2011

Les dessins d’enfant


Enfant, je dessinais énormément surtout des personnages. Le dessin était pour moi une façon de raconter une histoire imaginaire alors que je n’avais pas de mots. Puis j’ai appris à lire et à écrire et je n’ai plus dessiné. Jamais je n’ai envisagé le dessin comme acte libre…jusqu’au moment où je suis de nouveau entrée en contact avec des enfants, mes enfants.
A regarder mes enfants, je m’aperçois qu’il ne se passe pas un jour sans qu’ils ne sortent feuilles et crayons pour dessiner. Que ce soit un dimanche pluvieux comme celui-là ou qu’on soit à des milliers de kilomètres de la maison, ils dessinent, collent, découpent ou peignent depuis leur plus jeune âge.
C’est pourquoi cette semaine le blog sera consacré aux dessins d’enfant, non pas à ce qu’ils signifient mais plutôt à l’importance qu’ils ont dans la création du lien parent/enfant et dans le développement de nos petits. Dessiner cela sollicite l’attention, cela favorise le langage, l’observation…
Le dessin comme la parole évolue en même temps que l’enfant grandit. Le bébé se familiarise d’abord avec le crayon, c’est un acte de motricité. Il commence par poser le crayon sur un médium (en général une feuille de papier mais c’est aussi parfois le mur, la table…) et laisse une trace. Il s’aperçoit qu’un trait sort du crayon qu’il tient et en retire un grand émerveillement. Avant même de marcher, le petit d’homme est capable de laisser son empreinte et de comprendre qu’il peut produire quelque chose. On appelle cela des « gribouillis » et dans certains cas cela peut même avoir une connotation négative (en témoigne l’infâme groupe sur facebook « Dire à un enfant que son dessin est moche » ou bien votre enfant mécontent de son dessin qui parle de « gribouillage »). Et puis le dessin évolue, le geste se précise, l’enfant dessine des formes, colorie à l’intérieur d’une forme définie puis passe à la figuration, son trait se précisant.
Pourtant j’ai remarqué que ce geste créateur presque inné a parfois besoin d’un accompagnement adulte, d’une sorte de guide. A la maison, ce rôle m’est dévolu en la matière. Souvent ,à leur demande, je m’assois à côté d’eux et nous sortons feutres, crayons, papiers. Je me suis rendue compte récemment de l’impact d’accompagner mes enfants dans cet acte de création. Quand mon fils était petit, il me réclamait de lui dessiner des animaux ou tel objet qui lui passait par la tête et je m’exécutais. D’ailleurs c’était pour nous un moment de grande complicité, un grand bonheur quasi quotidien.  Aujourd’hui c’est ma fille qui me réclame cela. Et puis un jour (environ à son entrée en petite section), je me suis rendue compte que mon fils commençait à savoir dessiner ce qu’il voyait, qu’il en était capable. Petit à petit, bien qu’il me demandât toujours de lui dessiner quelque chose, je me suis aperçue qu’il n’avait plus le même regard sur ce qu’il voyait. Il ne me demandait plus de lui dessiner quelque chose pour partager, pour exprimer mais plutôt parce qu’il avait besoin d’un modèle pour reproduire. Mais il lui manquait la confiance dans son geste. Et là mon rôle a changé, je suis passée de celle qui savait dessiner à celle qui devait l’amener à faire par lui-même .Aujourd’hui nous nous asseyons toujours ensemble mais j’essaie de ne plus toucher le crayon et plutôt de l’amener à avoir confiance dans ses possibilités. Et il laisse ainsi vraiment libre cours à sa créativité, et chaque jour m’étonne par ce qu’il est capable de faire. Parfois il se décourage ou se montre impatient parce qu’il « n’arrive pas »(selon son expression) et là plutôt que de le faire pour lui, je l’amène à essayer, à persévérer. Mais il acquiert chaque jour de la confiance et il se met seul à son bureau et crée selon ses envies.
Ainsi le dessin est un autre moyen de créer le lien, d’évoluer dans  son rôle de parent. En fonction de l’âge l’enfant n’a pas besoin des mêmes repères, il n’a pas les mêmes attentes. Ce sont mes enfants qui me donnent le rythme de leur développement et je les regarde attentive à comprendre leur évolution. Nous sommes là pour les guider, leur apprendre à trouver leur chemin. Et ainsi être confiants. L’attachement se construit petit à petit.
En milieu de semaine, je vous présenterai un endroit où l’enfant dispose d’un espace de création exceptionnel , un petit havre de paix rien que pour lui…





jeudi 8 septembre 2011

ATELIER MASSAGE BEBE CHEZ APINAPI


 Massage bébé chez APINAPI, boutique dédiée aux couches lavables et au maternage située au 59 avenue du Dr Arnold Netter 75012 PARIS

Vous avez un bébé de 1 mois et demi à 10mois et vous avez envie de partager un moment de communication intense avec lui?


Venez découvrir le massage bébé avec une instructrice certifiée par l'Association Internationale de massage bébé dans le cadre agréable de la boutique APINAPI.


Pendant 1h45, vous allez apprendre des gestes simples pour masser votre bébé et aussi pouvoir échanger et partager sur un thème touchant la parentalité avec d'autres parents.


Le massage bébé est reconnu pour ses nombreux bienfaits : stimulation physique et intellectuelle, bien être, soulagement de certains petits maux  et création d'un lien unique entre le parent et le bébé.
Les ateliers se déroulent deux samedi par mois à raison de deux séances afin d'aborder le massage en toute tranquillité et de favoriser un apprentissage progressif.
L'instructeur vous fournit tout le nécessaire à votre confort (matelas, coussins, collation pour le parent...) et vous offre une huile de massage bio et une documentation.
Pensez à apporter deux serviettes de toilette, un change et de quoi nourrir votre bébé.


En massant votre bébé, vous lui procurez une nourriture de l'amour et grâce à cet atelier, vous apprendrez des gestes sûrs, sans danger et aurez ainsi un savoir-faire à vie!


Tarifs: 60 € les deux séances
Séance tous les mois le samedi .


Renseignements et inscriptions: http://www.apinapi.fr/
ou au 06 09 36 19 35 ou sur cesdouxmoments@gmail.com


Voir aussi les témoignages des parents: http://cesdouxmoments.blogspot.com/p/temoignages-sur-le-massage-bebe.html


Un "doux" moment avec bébé!

les papas sont les bienvenus!
Un moment très convivial!

mardi 6 septembre 2011

Le moment des sorties : le Centre KAPLA

Ca y est , nous allons entrer dans cette période où les sorties au parc vont se raréfier et où il va falloir, ô misère, OCCUPER ses petits. Parce que quand il commence à faire moche, une fois épuisées les activités dessin/puzzle/pâte à modeler et qu’on en arrive à les coller devant un DVD pétrie de culpabilité, il est temps de se dire : « allez les mômes, on va vous trouver un atelier où vous allez vous éclater ! » Ok un enfant doit apprendre à s’ennuyer et accepter de ne pas être toujours dans l’action, mais de temps à autre, les emmener à un atelier et voir leur mine réjouie nous réchauffe le cœur.
Parmi les préférés de mes enfants, se trouve le Centre Kapla situé 27 rue de Montreuil à Paris 11ème.
Connaissez vous les Kapla?

 Ce sont de petites planchettes en bois (pin des landes), toutes du même calibre crées par Tom van der bruggen. C'est une abréviation de "Kabouter plankjes", qui signifie "planchettes de lutins "en hollandais.Avec ses planchettes, votre enfant peut réaliser de nombreuses constructions et éveiller ainsi ses talents d'ingénieur civil ou développer sa créativité. A la maison, nous possédons deux barils et les enfants ont déjà construits de nombreuses réalisations architecturales (la dernière étant des rails de tramway).

En  parrallèle , mon fils a eu la chance de suivre déjà trois ateliers au centre ainsi qu’une animation organisée à son école et cela lui a permis d’apprendre des techniques. Grâce aux Kapla, l’enfant développe ses compétences motrices, verbales et scientifiques (projection dans l’espace, géométrie, notions de physiques…) En suivant un atelier, mon fils a appris des astuces, construit des figures et cela lui permet de réaliser des constructions dans sa chambre au gré de son imagination.
Les ateliers se déroulent sans les parents et cela a pour conséquence de développer l'autonomie des enfants. Construire une oeuvre en Kapla fait appel à leur patience et leur demande une grande confiance en eux. Avec quelle fébrilité, ils mettent une à une chaque planchette de leur édifice afin que rien ne tombe! Pourtant la spécificité des kapla est d'être éphémère. En effet, toute réalisation est vouée soit à s'écrouler d'elle même soit à être détruite pour revenir à l'état de matières brutes sous forme de planchettes. Ce dernier point est fondamental pour apprendre à l'enfant à être humble et à se situer dans l'ordre de l'univers. Comme le dit le site très justement "Ce qui compte ce n'est pas d'avoir réalisé quelque chose, mais de s'être réalisé soit même en créant. L'enfant construit pour se construire". L'enfant se sent ainsi valorisé alors même que ce qu'il a produit n'est pas forcément visible par son parent. Cette réalisation fait partie de son jardin secret, c'est un doux moment qui le construit sans jugement extérieur.


Alors n'hésitez pas à inscrire votre enfant à partir de 4ans au Centre Kapla parisien du 27 rue de Montreuil dans le XIème par télephone au 01 43 56 13 38 ou auprès d'un autre centre.
Les ateliers ont lieu trois fois par jour les mercredi et samedi ainsi que tous les jours pendant les vacances scolaires.
Le coût est de 12€ l'atelier avec une possibilité d'abonnement pour 10 séances.

En plus, pendant l'heure et demi que dure le cours, profitez en pour découvrir ce quartier très sympa, flaner en faisant du shopping ou profiter d'un des cafés sympas qui sont autour...car votre petit est en de bonnes mains

Le Centre organise également des anniversaires et des évènements dans des écoles notamment.


Renseignements et infos sur le site www.kapla.com

dimanche 4 septembre 2011

Les bonnes résolutions de le rentrée : la to do list


Liste de courses, liste de fournitures, liste de tâches à faire…Nous sommes envahis par les listes. Personnellement j’adore faire des listes car cela me permet de ne rien oublier. Je fais des listes pour beaucoup de choses et en général je m’y tiens. Cela me donne des buts, des échéances et je suis plutôt fière de cocher la tâche que j’ai accomplie.
Plus qu’au moment du passage à la nouvelle année, la rentrée m’inspire toujours une vague de bonnes résolutions. Il fait encore beau, je suis pleine de l’énergie des vacances et en plus il souffle un vent de nouveautés partout (rentrée littéraire avec le gros buzz autour du nouveau Jonathan Franzen que même Obama il en est fou, nouvelles collections dans les boutiques qui te font saliver, nouvelles émissions, nouveaux projets…), bref la rentrée me donne envie de rédiger une to do list de bonne résolutions :
-          Faire du sport en solo ou en duo avec mon coach de mari. En solo, ce sera trouver un bon cours de yoga tout en respectant la sacro- sainte règle de trois : pas trop loin/pas trop tard/ pas trop cher. En duo mon coach à domicile m’a prévu un programme raisonnable : 4 séries de 30 abdo tous les matins, un peu de vélo et un peu de course à pied. Pour la série d’abdo, il faut que je cale ça avant le départ pour l’école (autant dire hyper facile !), le vélo doit remplacer mon ami le métro et la course à pied doit être une activité à partager en amoureux pour qu’à la fin on se dise qu’on est heureux de partager ce moment de bonheur à deux et qu’il lise dans mon regard à quel point j’ai envie de de l’étriper, lui arracher les yeux, l’embrasser et le remercier pour ces cinquante minutes de torture, de bien être. Au bout d’un mois il m’a promis des abdo en béton !
-          Arrêter de dépenser mes sous en fringues. Pour ça j’ai adopté la solution radicale de la réduction de mon niveau de vie… Bien sûr je peux aussi sortir sans la CB ou encore ne plus sortir du tout et résister aux appels des magasins (si, si je vous jure ils m’appellent régulièrement, ils sont très futés : inscriptions et carte de fidélité t’offrant des réductions dans ta boîte aux lettres et dans ta boite mail au cas , publicités alléchantes…) . Mais celle que je préfère est la démarche éco-responsable qui consiste à refuser d’acheter quand tu n’en as pas besoin et à te poser en défenseur de l’environnement : « nan mais t’as vu ce que fait HM aux rivières en les polluant ou à ton bibou en lui injectant des produits chimiques par la voie de son pyjama « cars » pour que tu paies ça 19,99€ ». Elle fait bien flipper celle- là, hein ?
-          Me transformer en excellente femme d’intérieur. Nan, là je rigole !
-          Apprendre à marcher avec des talons de 12 cm. Ceux qui me connaissent savent que cela me serait très utile et puis ça contribuerait à m’aider à prendre de la hauteur, non ?
-          Savoir dire ce que je pense et faire comme je le pense. Ce blog est pour moi un moyen de m’exprimer et de partager. On a souvent tendance à porter un masque et à ne pas être celle ou celui qu’on aurait vraiment envie d’être. Aujourd’hui je suis très fière de me présenter au monde telle que je suis.
-          Enfin , continuer de créer du lien : on est 6 milliards ça en fait des gens à rencontrer . Cela veut dire faire partager à de nombreux parents le bonheur de masser son bébé et de mieux communiquer avec lui, faire des voyages et surtout aller vers l’autre. L’ouverture sur le monde est un vrai bonheur. J’ai rencontré tant de personnes extraordinaires ces derniers temps que je ne peux plus m’en passer. Le bonheur de partager avec l’autre n’a vraiment pas de prix. Dans ce blog, vous pourrez suivre ces rencontres car j’aime mettre en avant l’autre et je suis convaincue que chacun à une pierre à apporter à l’édifice de l’humanité.
-          Bien sûr, continuer à partager tant de moments de bonheur avec mes enfants, mon coach de mari et ceux que j’aime…
Cette liste non exhaustive est un clin d’œil, un moment où je me pose avant d’entamer la course de la rentrée. Et vous qu’avez-vous prévu ? Est-ce que la rentrée est un moment qui vous booste ou vous déprime ?

vendredi 2 septembre 2011

Le dernier week- end avant la rentrée : un bon moment ?



Ca y est tout le monde est rentré : boulot, crèche, école…la course folle reprend. En ce dernier week end des vacances, beaucoup de familles décident de prévoir de passer un peu de temps ensemble. Vendredi, j’ai pris du temps pour mon fils et nous sommes allés au cinéma. A voir le nombre de couple parent/enfant ce jour- là, je n’étais pas la seule à avoir eu cette idée. Profiter encore une fois de la langueur des jours d’été (il a fait un temps magnifique ici), prendre son temps et se retrouver tranquillou avec bibou. Le week- end s’annonce tout aussi propice à la détente : achat du kimono pour le grand, atelier Kapla et théâtre.
Mais en fait à chaque rentrée c’est le même casse-tête pour tous les parents : trouver une baby sitter, inscrire la famille aux sacro-saintes activités, évoluer dans son job, la course le soir pour le bain-diner-histoire-coucher pour recommencer le matin par le lever-petit déj-débarbouillage-habillage-marathon  pour arriver à l’école avant la cloche de 8h30 et au bureau avant 9h…tout ça en gardant un maximum son sang-froid face à vos petits chérubins qui n’ont pas la même pression « horlogère » que vous. Je suis sûre que vous vous reconnaissez dans au moins un de ces exemples.
J’ai fait le choix de gagner en temps ce que je ne gagne plus en argent et je suis présente tous les mercredi, le soir à 16h20 pour le gouter, je  suis tous les soirs au parc au milieu de nombreuses nounous, je suis de toutes les sorties scolaires, j’accompagne mon monde aux activités. On peut dire que je suis une maman qui a du temps pour ses enfants, une maman « présente ». Et pourtant est-ce que mes enfants sont plus « heureux » ? Dans mon cas j’ai fait un choix éclairé et je suis pleinement satisfaite de tous ces moments. Mes enfants sont contents car si je suis présente, je le suis surtout dans ma tête. Mon mari travaille beaucoup et il est « moins présent » que je ne le suis. Pourtant il vit avec ses enfants des moments intenses. Je les vois parfois si heureux de faire quelque chose avec leur papa. Jeudi soir mon fils a suivi en vélo son père qui faisait son footing pour la première fois. Quelles étincelles dans son regard, quelle fierté d’avoir été avec son papa. Oublié le fait que cette année papa n’ait pu partir en vacances avec nous à cause d’un surcroit de travail.  L’heure passée en sa compagnie a tout effacé.
L’instant T, celui où on est vraiment là, voilà ce qui compte finalement. Etre très présent ou bien offrir des moments de qualité, y a-t-il une différence ? N’est -ce pas la qualité plutôt que la quantité qui compte ?L’enfant n’a pas la même perception du temps qu’un adulte. Des études ont d’ailleurs montré qu’un nouveau-né est réglé sur un rythme de 25h et non de 24h , ce qui pourrait expliquer sa difficulté à trouver ses rythmes… Il recherche avant tout une stabilité, un temps où il se sente en confiance ,où il puisse s’abandonner.
C’est la stabilité du foyer qui compte car c’est le repère de l’enfant. Alors les mamans que je connais qui reprennent le rythme effréné de la vie, partez confiantes, votre enfant prendra le temps de vous attendre…
"Ces doux moments" souhaite à tous une très bonne rentrée !