mardi 20 novembre 2018

"These shoes are made for walking "



Pour une fois c’est de mode adulte dont je vais vous parler ici !

Car il y a quelques temps j’ai eu le plaisir de recevoir une superbe paire de derbys en daim de la marque Hush Puppies.

Pour tout vous dire, je ne connaissais pas du tout cette marque américaine auparavant. Elle est née en 1958 et propose des chaussures décontractées, souples qui permettent d’être chaussé confortablement en toutes circonstances. Elle s’adresse aux femmes, hommes et enfants et propose également des accessoires.

Beaucoup de modèles reprennent des classiques du genre : bottines, sandales, mocassins ou derbys dans un style casual chic qui va à tout le monde.

J’ai d’ailleurs choisi une paire de derbys gris clair, à la fois élégantes et confortables. Elégantes car elles sont très jolies avec leur forme fine, la qualité du daim et la couleur gris perle qui va avec tout. Je peux les porter avec des pantalons, robes ou jupes, elles ont toujours du style !


Et surtout j’étais étonnée mais elles sont hyper confortables ! J’avais peur qu’elles me fassent mal à l’arrière du talon (comme cela est souvent le cas avec les ballerines ou les Derbys) mais j’ai pu les porter toute la journée sans peine.


La hauteur, le confort de la semelle permettent d’avaler les kilomètres du bitume parisien.
Ce sont vraiment des chaussures faciles, plus chics que des baskets et plus décontractées que des ballerines.

Les collections Hush Puppies se renouvellent régulièrement tout en gardant leur identité forte. En plus, j’étais étonnée de trouver chaussure à mon pied chez une marque américaine (car je chausse du 35 ce qui me laisse souvent peu de choix…).



Enfin les prix sont tout à fait raisonnables compte tenu de la qualité des chaussures (qui n’est pas sans rappeler les chaussures Arche).

Alors avouez-le, elles ont du chien ces jolies chaussures ? 


C’était mon #Mardibeauté pour Parisienne à Vincennes.





jeudi 15 novembre 2018

Rose Indigo donne une seconde vie aux vêtements d’enfants !



C’est un fait, les enfants grandissent à vue d’œil et il faut sans cesse renouveler leurs vêtements.

Entre les craquages sur les jolies nouveautés dans les nombreux magasins enfants qui existent, les bons plans entre mamans (où l’on se repasse les vêtements) et les sites de seconde main, il y a beaucoup de façons de renouveler la garde-robe de nos chères têtes blondes…

J’essaie d’adopter dans mon quotidien une démarche plus responsable notamment dans mes achats alors quand Rose Indigo m’a proposé de tester son site de vêtements pour enfants d’occasion, j’ai dit oui  car j’avais envie de le recommander à ma communauté.

Depuis 2010, Rose Indigo propose des vêtements pour habiller les enfants, garçon ou fille, de la naissance à 12 ans. Ces vêtements sont rigoureusement sélectionnés parmi des produits de marque et sont proposés à petits prix.

Pour 45 euros (FDP inclus), j’ai ainsi reçu 2 pyjamas, une salopette et une barboteuse pour ma mini et un short pour ma grande. J’avais choisi des produits Petit Bateau car j’aime beaucoup cette marque pour mon bébé et le site en propose beaucoup ainsi que des vêtements Okaidi, DPAM, Tape à l’œil, Sergent Major ou encore des marques plus select comme Jacadi, Cyrillus, Timberland ou même parfois Kenzo ou Baby Dior.


La navigation sur le site est très facile : on peut entrer des filtres pour affiner sa recherche, sexe, âge, catégories ou saisons. La sélection se fait rapidement. Les produits sont bien présentés en entier et les photos reflètent très bien la réalité du produit. Par contre, je trouve que ce serait plus harmonieux de n’avoir que des photos sur fond blanc car cela présente mieux les produits et c’est plus moderne que les fonds colorés. Pour chaque âge, une petite description du dressing idéal de l’enfant est proposée afin d’aider les parents à choisir au mieux.

Une fois la sélection faite et le panier validé, la livraison est super rapide ! J’ai reçu mon colis deux jours après, les vêtements étant soigneusement emballés dans du papier de soie accompagnés d’une sucette et d’un ballon.



J’ai également été séduite par les vêtements : impeccables et repassés, ils m’ont donné entière satisfaction !

La marque sélectionne vraiment rigoureusement les vêtements qu’elle va vendre et elle peut même venir chez vous  pour vous aider à vider vos placards !

La seconde main avec Rose Indigo c’est facile et de qualité ! En plus, il y a très régulièrement des promos et des réductions  ou des partenariats sympas (en ce moment des boites collector  de bonbons Haribo ).








lundi 12 novembre 2018

Doit-on inculquer le goût de la compétition à ses enfants ?



Dans notre monde moderne, le goût pour la compétition est une valeur. On encourage les enfants dès leur plus jeune âge à se mesurer entre eux, se comparer, se défier, se dépasser, faire mieux que l’autre…. Toutes sortes de qualificatifs qu’on a tendance à grouper sous le terme de « compétition ». Aucun milieu social, aucun sport ou activité ne semble échapper à cette injonction et pour beaucoup de parents c’est même une notion qu’ils ont envie d’inculquer à leurs enfants.

Tout est organisé pour que les enfants développent leur compétitivité d’ailleurs : peu de sports sont proposés sans que les enfants ne doivent passer par cette étape, beaucoup d’émissions de TV qu’ils adorent sont basées sur l’idée de compétition (The Voice, The Voice Kids, DALS…). A la maison, il n’est pas rare qu’ils entendent que dans la vie, il faut bien travailler, tout faire pour être le premier. A l’école, l’esprit de compétition est également omniprésent mais il est souvent interdit de le dire tout haut. S’il est vrai que les enseignements actuels tentent de minimiser cette notion, parfois lourde à supporter par les enfants, beaucoup de discours notamment dans le Supérieur vont dans le sens contraire. C’est la course aux bons collèges puis aux bons lycées, l’obligation d’excellence, le nombre de places limitées dans telle ou telle section…

Même les loisirs n’y échappent pas avec par exemple les écoles de ski où les parents s’empressent d’inscrire leurs enfants à la conquête de chamois et autres flèches !

La compétitivité est un mode de vie, a « way of life » dans notre monde qui en dit long sur ce que nous sommes et nous voulons dans un avenir commun. « Nés pour gagner », « être le meilleur », « être le premier », tout un vocabulaire qui est attaché à la notion de compétition et qu’on trouve facilement dans les publicités, à la télévision ou sur les réseaux sociaux...

C’est un sujet que j’avais envie d’aborder depuis longtemps mais je n’avais pas trouvé encore le temps ou le prétexte…

Et puis mardi matin, notre fils ainé qui est par ailleurs très sportif avait un cross au collège. Il nous l’a dit sans mettre de forme, il avait envie de gagner ! Il a étudié le trajet, identifié ses éventuels adversaires, choisi un petit déjeuner adapté… Bref il s’est préparé comme un champion avec toute la concentration qui va avec et… il a gagné ! Car notre fils est comme ça, un genre de force tranquille qui aborde la compétition comme certains vont acheter le pain !

Pour être très honnête, nous avons un regard très critique sur la notion de compétition car elle est souvent dans la réalité assez violente. Combien de parents ai-je vu pousser leurs enfants pour qu’ils gagnent au point d’en oublier la notion de plaisir ? Combien d’enfants ont très tôt la volonté de se mesurer à l’autre… La compétition se fait rarement dans la sérénité. 

J’ai toujours détesté la compétition enfant surtout dans le sport. J’ai fait de la gymnastique et j’avais un certain niveau mais j’ai arrêté quand il a fallu que j’aille faire des compétitions. Mon professeur avait beau m’encourager, je trouvais toujours des excuses pour éviter cette échéance… Cela était valable pour toutes les activités où je devais me mesurer à un autre… la fuite plutôt que la confrontation, s’effacer plutôt que de devoir éliminer l’autre. Car chez moi, ce n’était pas le fait de me dépasser ou de produire de l’excellence qui était un problème mais bien plutôt un handicap lié à une extrême empathie pour l’autre… Pourquoi est-ce que pour gagner, il faudrait que l’un perde ? Je pense que je ne tiendrais pas plus de 2 jours à Koh Lantha (sorte de sacrifiée sur l’autel de la gagne) !

 Par contre, j’ai toujours été très à l’aise pour parler en public, présenter des oraux… Je crois qu’être seule face à moi-même est plus facile.

Mon mari a une vision beaucoup plus macro de la chose : il excelle dans beaucoup de domaines mais ne ressent pas le besoin de se confronter à l’autre… Pourtant il encourage parfois nos enfants à se confronter à l’autre dans le cadre de compétitions organisées et cadrées. Il les soutient et les coache non pas seulement pour qu’ils gagnent mais surtout pour qu’ils s’appliquent à faire de leur mieux tout en apprenant.

Comme je vous l’ai dit, notre fils est très serein face à un challenge surtout quand il pense avoir ses chances. Je pense qu’au fond, c’est le plus compétiteur de la famille mais sans pour autant se revendiquer comme tel. Quand il a décidé qu’il avait son avantage, il peut déployer concentration et  énergie et nous épater ! C’est d’ailleurs un enfant qui nous ramène souvent des médailles ou qui reçoit des compliments sur ce qu’il fait.  Il a compris que parfois si on veut sortir du lot, il faut un peu se dépasser… Pour autant, je ne crois pas qu’il soit animé par la volonté de gagner sur l’autre. Il fait du karaté depuis qu’il est tout petit et je pense que ce sport de combat lui a appris à comprendre qu’on peut gagner une fois et perdre l’autre. Il a des clés de compréhension que seuls les pratiquants d’arts martiaux peuvent comprendre.

 Quant à notre fille ainée, elle est très scolaire, elle aime bien réussir. Elle déteste perdre aux jeux par exemple. Il est important pour elle de se distinguer, de faire de son mieux mais elle place son sens de la compétition dans ce qu’elle a choisi.

Alors même que nous ne sommes pas des accros à la compet, nos enfants ne sont pas réticents à se mesurer à l’autre mais cela ne les obsède pas… Et en tant que parents, nous avons dû prendre position sur ce sujet : leur apprendre à se faire une place sans pour autant écraser l’autre, leur expliquer notre position tout en respectant la leur.

Nous les accompagnons avec bienveillance, leur apportons notre soutien total lorsque l’envie de compétition les saisit mais notre discours est assez clair.

La compétition doit être une affaire personnelle et surtout ne pas être une réussite du parent par procuration. Dans le sport surtout, il n’est pas rare de voir des parents revivre leurs propres espoirs et cela peut vraiment être dangereux pour l’enfant…

La notion de compétition est tellement complexe que je préfère parler aux enfants de dépassement de soi et de plaisir de bien faire.

Ne pas en avoir peur, ne pas l’aduler, ne pas en faire un but mais plutôt un moyen.
Rester loyal, rester humble , s’aimer pour aimer l’autre…




dimanche 11 novembre 2018

Une visite au Musée d’Orsay





Pendant les vacances de la Toussaint, nous sommes allés au Musée d’Orsay avec les enfants prenant prétexte d’un exposé que devait faire ma grande sur un tableau de Van Gogh.

C’est certainement l’un des musées que j’aime le plus tant par son architecture que par les œuvres qu’il abrite.

J’avais hâte de le faire découvrir aux enfants et ma maman ayant pris la carte annuelle du musée, nous avons pu éviter la file d’attente et pénétrer rapidement dans cet antre dédié à l’art du XIX éme et du début du XXème siècle.

C’est d’ailleurs un musée vraiment très Kidfriendly pour différentes raisons.

Tout d’abord, il est très spacieux : la circulation y est fluide, les œuvres bien réparties dans le musée par période ou par artistes. On y navigue entre sculptures, peintures, dessins… ce qui permet une visite attrayante et sans ennui.



L’architecture liée à l’histoire du musée plait aussi beaucoup aux enfants. Le musée est une ancienne gare et on y voit partout les signes de cette époque avec comme point culminant la grande horloge si caractéristique mais aussi les grandes verrières ou les blasons de ville… Les enfants peuvent facilement revivre l’époque où la gare accueillait des milliers de voyageurs par jour dans un brouhaha de métal et de fumée…


Les œuvres présentés sont également agréables à voir et à comprendre même pour les plus jeunes car la plupart d’entre elles sont figuratives et traitent des sujets qu’ils peuvent connaitre : symbolisme, pointillisme, l’œuvre singulière de Cézanne, de Van Gogh ou de Paul Gauguin ou bien sur les chefs d’œuvre de l’impressionnisme. Chaque peinture est le témoignage d’une époque, d’un moment de vie quotidienne, de scènes qui sont présentes dans l’esprit commun. C’est une balade enchanteresse d’explosions de couleurs, de techniques de peinture que certes on connait par cœur mais qu’on a toujours autant de plaisir à voir ou à revoir. Et puis, il y a des pépites car les collections sont très riches et certains tableaux sont exposés à tour de rôle.








A côté du fonds de peintures, il y a également de magnifiques sculptures de Carpeaux, Bourdelle, Rodin, Pompon ou Rembrandt Bugati. Là encore, les enfants peuvent s’extasier sur les sculptures animalières ou reconnaître des scènes de la mythologie.




Nous avons aussi beaucoup aimé les maquettes présentées comme cette reconstitution de Paris sur laquelle on peut marcher ou cette superbe maquette de l’Opéra Garnier où en coupe on découvre tout l’intérieur de l’un des monuments les plus emblématiques de la capitale.


Nous y avons passé un très doux moment et je pense qu’on y retournera notamment pour découvrir la superbe exposition sur les périodes bleue et rose de Picasso ou pour explorer de nouvelles salles comme celles consacrées aux arts décoratifs.

Pour nous rendre au musée, nous avons choisi de descendre à la station Tuileries et de traverser le jardin en passant par la Seine via la passerelle Léopold Sédar Senghor, une passerelle mobile qui n’a pas échappé à la folie des cadenas et qui offre une vue superbe sur Paris. A l’aller, le ciel était couvert comme il l’est souvent sur Paris mais au retour, nous avons pu pique-niquer au jardin des Tuileries profitant de la douceur du soleil d’automne dans l’un des plus beaux parcs de la capitale.








Je recommande vivement cette visite en famille allant du Musée au jardin car elle permet non seulement de découvrir un très beau musée mais également un quartier de Paris qui a su conserver son patrimoine tout en étant un lieu de promenade contemporaine.








Le site du Musée d’Orsay