jeudi 8 août 2019

Toutes les 2 à Séville (1/3) : infos pratiques pour voyager avec un enfant dans la ville andalouse



Ce voyage, tu l’avais rêvé et on l’avait préparé dans ces moindres détails pour en faire un souvenir inoubliable à l’occasion de tes 10 ans. J’avais acheté nos billets à l’avance, j’étais prête à surmonter ma peur de l’avion, réservé notre hôtel, potassé les guides, booke nos visites. On en parlait tous les jours, on avait commencé à préparer la petite sœur et les mamies étaient calées pour venir aider papa à gérer la maison et la famille… Bref nous étions prêtes à partir pour ce long weekend de l’Ascension !

Et puis… Il y a eu ce mercredi 22 mai où l’on a bien cru que notre rêve tomberait à l’eau. Plus de papiers, plus de CB donc plus de voyage possible si près du départ. On y a cru, on a tout fait pour partir mais ce n’était pas notre heure…

Evidemment on avait les shokoboules parce que quand même ce voyage c’était un peu THE voyage surtout qu’on ne peut pas dire qu’on soit du genre à avoir abusé de l’avion ces derniers temps.

Mais s’il y a une chose que j’ai appris dans ma vie, c’est que face à l’adversité, il ne faut pas renoncer même si cela ne va pas sans difficultés.

Alors, j’ai fait pêter le peu d’économies que j’avais pour reprogrammer ce voyage et finalement, nous avons passé le plus joli des moments début juillet dans la douce ville andalouse de Séville. On a eu raison d’y croire parce que nous n’avons eu aucun couac du début à la fin.

Ce voyage, je l’appréhendais aussi un peu en tant qu’adulte car je savais que j’avais la responsabilité de ma puce et qu’il fallait un minimum d’imprévus. 

Nos déboires du mois de mai m’avaient laissé un goût amer et je ne voulais pas que cette nouvelle tentative soit entachée d’une note négative. 

Mais on apprend de ses échecs et du coup, j’avais revu un peu ma copie.

J’avais de nouveau choisi un hôtel sur Booking en prenant soin que les frais d’annulation soient gratuits, j’avais réservé nos activités et j’avais opté pour un bagage en cabine pour gagner du temps à l’aéroport.

Séville, côté pratique

Nous avons pris un vol sur Transavia, facile pour nous car au départ d’Orly. Rien à redire sur la compagnie. Nos vols se sont déroulés sans heurts. Pour payer moins cher, j’avais choisi de partir un mardi faisant louper l’école à la miss. Il y a des vols tous les jours pour Séville depuis Orly. Nous avons même voyagé avec une star du club de foot du Barça que nous n’aurions jamais reconnue s’il ne prenait pas la pose à chaque fois qu’un touriste lui demandait. Comme nous ne voulions pas finir idiotes, nous avons fait de même et envoyé la photo à mon grand qui nous a immédiatement révélé l’identité de ce joueur (et moi bêtement, cela m’a rassuré car je me suis dit qu’un avion transportant une telle sommité ne pouvait pas s’écraser …)



L’hôtel réservé sur Booking était parfait : idéalement situé à mi-chemin des différents quartiers. Pour se rafraîchir dans la ville qui a la réputation d’être la plus chaude d’Europe, nous avions retenu un hôtel avec piscine et nous en avons vraiment profité. Située sur le toit, elle offrait aussi une jolie vue sur la ville. 

La décoration du hall dans le plus pur style andalou était plus moderne dans les chambres. Mention spéciale au personnel de la réception qui a été vraiment accueillant. Attention cependant, les chambres du RDC ne sont pas équipées de fenêtres vers l’extérieur mais vers le patio intérieur.










On peut visiter la ville et ses monuments à pied. Tout y est super accessible et la ville historique est très sure. S’il y a quelques mendiants, aucun n’est agressif et le soir les gens sont tous dehors en famille.


Pour manger, il y a beaucoup de choix. 

Le matin, nous ne prenions pas le petit dej à l’hôtel mais nous nous étions trouvé une « cantine » non loin des Setas (à 5 minutes de notre hôtel) où nous dégustions les traditionnels Churros con Chocolate ou encore des tartines d’avocat ou pour ma fille un English Breakfast. A chaque fois, c’était bon, copieux et pas cher. 

Souvent le midi, nous grignotions de Jamon et Quezo qu’on trouve dans des petits cornets à emporter. Il nous est aussi arrivé de nous arrêter pour manger des Tapas. Nos préférés : les calamars, les petits pains garnis, les différentes sortes de jambon ou tout un tas de recettes à picorer qui au final font un délicieux repas. Là encore, nous en avions au maximum pour 20 euros boisson comprises. 

Et le soir, nous avons aussi opté pour des formules sur le pouce. 

Le plus cher était finalement les glaces qu’il nous arrivait de prendre. Il y a énormément de glaciers à Séville : des chaines qui proposent de nombreux parfums à déguster en pot ou en cornet mais aussi des glaces comme on trouve en Asie et qui sont contenues dans d’énormes gaufres avec plein de topping gourmands. 

Enfin, nous n’avons pas résisté aux pâtisseries de la plus célèbre des enseignes sévillanes, la Campana et nous nous sommes régalées de choux à la crème.

 Globalement, nous avons bien mangé même si en dehors des tomates, j’ai manqué un peu de légumes et que du coup nous avons souvent mangé des frites. Cependant, la nourriture est peu excessive et on en trouve à toute heure.

 C’est d’ailleurs étonnant de voir que les espagnols mangent très souvent. Ils aiment à profiter des terrasses et déguster une bière ou un café au lait accompagné de Churros ou de tapas. C’est vraiment un art de vivre qu’on retrouve d’ailleurs souvent dans les pays méditerranéens.
















Enfin, pour éviter les longues files d’attente aux principaux monuments de la ville, il est recommandé de prendre ses billets à l’avance. C’est ce que j’avais fait pour l’Alcazar, la cathédrale et la Giralda mais aussi pour le spectacle de Flamenco auquel nous avons assisté au musée du Flamenco.

Et pour terminer ce premier article pratique, je dirais aussi qu’avec un enfant, il est important de ne pas se fixer des objectifs trop ambitieux.

Nous sommes restés sur place du mardi soir au samedi soir, le temps ainsi d’en profiter sans être au pas de course, de humer l’ambiance sans précipitation et de se reposer quand cela est nécessaire.

La prochaine fois, je vous emmène à la découverte de Séville entre palais d’inspiration mauresque, gothique flamboyant, quartiers colorés et parcs où trouver la fraîcheur.







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