mercredi 8 mai 2013

Une semaine sans eux




Passer une semaine de vacances sans eux (et en restant à la maison) suscite toujours des sentiments contradictoires chez moi : joie d’avoir un peu de temps pour moi, nostalgie et manque, attente, petits plaisirs…

Quand les grands- parents/cousins/oncles annoncent qu’ils aimeraient bien prendre les bibous pour quelques jours, j’ai tendance à entamer une danse de la joie, une petite musique joyeuse m’envahit et je me vois déjà en profiter  pour aller voir au ciné autre chose que des dessins animés, prendre des bains et me faire des masques de beauté… bref je n’ai qu’une hâte : que cette semaine arrive !
A nous la belle vie!
Avec quelle joie et quel entrain, je fais leur valise et les confie à leur gentille mamie qui est ravie d’avoir à elle les enfants qui c’est bien connu sont BEAUCOUP plus sages avec papi et mamie qu’avec leurs parents.

Le premier jour sans eux c’est le pied ! Pas de cuisine à faire, zéros contraintes, ne gérer qu’une seule et unique personne : MOI !

Pourtant je fais très souvent un truc bizarre dans les premiers jours : ranger toute leur chambre : nettoyer, astiquer, trier les jouets, plier leurs petits vêtements et même y ajouter un détail déco… J’adore baigner dans cette ambiance, j’ai l’impression d’entendre leurs rires, revivre leurs petites aventures… C’est apaisant de garder ainsi le contact avec eux…

Dès le deuxième soir, une réalité s’impose : nous sommes crevés ! Epuisés par toutes ces journées de parents où nous prenons aussi sur nous d’être à la hauteur. A chaque fois que les enfants partent, je me sens envahie par la fatigue et je n’ai qu’une envie DORMIR! Adieu sorties et folies jusqu’au bout de la night… enfin du moins pour les deux prochains jours !

Ce qui est aussi étonnant c’est qu’ils s’adaptent beaucoup mieux que nous. Alors que je rêve parfois d’être une petite souris pour savoir ce qu’ils ont fait de leur journée loin de leurs parents, ils sont souvent trop crevés le soir pour me raconter grand- chose .C’est là que glissant sur un Playmobil qui a échappé à mon rangement de fond, je deviens nostalgique. Bah oui , y a pas à dire ils me manquent ! Je me prends à parler d’eux encore plus, à évoquer avec tendresse leurs petites particularités et même à regretter leur omniprésence.

La fatigue accumulée depuis des mois y est pour beaucoup je pense et au bout de trois jours, nous commençons à profiter de notre semaine de nullipare. Il nous reste deux petits jours pour décompresser et profiter…

A peine le temps d’une sortie, de se faire un masque au concombre ou de régler 2/3 choses qu’ils reviennent !

Et là y a pas à dire, nous les attendons de pied ferme heureux de retrouver leurs petits minois si mignons…

Etre sans eux est donc un temps agréable où l’on se retrouve un peu, un temps nécessaire à la vie du couple et nécessaire à leur développement. En même temps, ce n’est pas si aisé de reprendre ses marques sans eux. Cela demande du temps et du relâchement un peu comme si on avait oublié ce que c’était !
Cette deuxième semaine de vacances, on la passe tous ensemble et ce n’est que du bonheur !

Comment  vivez-vous les semaines "childfree"?


3 commentaires:

Lili a dit…

Pas d'enfant donc je ne peux pas répondre ;-) Mais ces semaines ont l'air positives et la joie de se retrouver, que ce soit en couple ou en famille, est importante :-)

Unknown a dit…

je n'ai pas encore vécu de semaine sans ma fille, elle a 23 mois mais je l'ai déjà laissé pour des journées ou des soirées chez sa mamie... Je sais que ça fait peu mais j'ai ressenti au départ de la joie "libertééééé" puis "zut...." le temps est bizarrement très différent, les choses qu'on a envie réellement de faire aussi sans eux... mais je t'voue ien que pour les grace mat' oui je veux bien essayer un we sans elle lol puis une semaine.... mais plus tard!

Madame Moustick a dit…

Demain tu auras ma réponse sur le blog (comme on dit Les grands esprits se rencontrent ;-) ).
Bises