Affichage des articles dont le libellé est instagram. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est instagram. Afficher tous les articles

dimanche 17 mai 2020

55 jours dans la vie d’une famille confinée- 16 mars 2020/10 mai 2020



Vivre cette période si particulière en famille gardera le goût du bonheur mêlé à celui de l’inquiétude des lendemains qui déchantent. Alors que notre pays s’éveille et tente d’apprivoiser cet après, j’ai eu envie de faire une espèce de synthèse de ce que ce confinement a été pour notre famille et de ce qu’il a peut-être été pour nombre d’entre elles.

 Quoi de mieux que de l’avoir vécu ensemble, quoi de plus important pour des parents d’avoir pu garder un œil sur leur progéniture en ces temps troubles ? Il n’aurait pas fallu que cela se passe autrement et je pense que beaucoup de familles sortiront grandies de cette étape.

Pour autant, au-delà du scenario idyllique de la vie en famille véhiculée en grande partie par les réseaux sociaux, être confinés en famille n’a pas été une simple partie de plaisir. Nous n’avons pas été mieux ni moins bien que les autres et je pense que personne ne peut dire que cette vie confinée n’a été que joie et bonheur.


Mais tout le monde pourra dire qu’il a appris plus en sur lui-même et sur les siens lors de ces 55 jours.


 Tout s’est accéléré à partir du 11 mars ;  le 12, le pays se préparait à vivre sous la menace d’un nouvel ennemi appelé Covid-19. Cet ennemi était présent dans nos esprits depuis quelques mois comme un virus exotique réservé aux mangeurs de Pangolin… Et puis petit à petit il a fallu se faire à l’évidence que l’Italie c’était déjà un peu la France et que nous allions désormais devoir affronter ce rival invisible.

Tandis que le pays se mettait tant bien que mal en ordre de marche, chaque individu se retrouvait face à son destin. Ce n’était pas une guerre, pas une révolte mais une situation inédite dont nous ne mesurions pas vraiment la portée, ni les conséquences.

Nous étions comme tout le monde hagards, perplexes aussi, mais nous avons dû faire un choix en quelques heures. Le matin du 16, je m’installais pour ce premier jour de télétravail, les écoles, les crèches et les collèges venaient de fermer leurs portes et on pressentait qu’on devrait faire face à des événements qui marqueraient notre histoire contemporaine et familiale. Le midi, nous avons décidé qu’il faudrait partir, s’installer là où nous serions en sécurité quelle que soit l’issue prochaine. Paris nous a semblé hostile, notre appartement est devenu une prison de confinement avec ses murs étroits et ses fenêtres mitoyennes…
Le soir, nous roulions vers l’Auvergne retrouver notre maison refuge, écrin de ces jours dont nous ne savions pas combien de temps ils seraient…

Je reste aujourd’hui persuadée que nous avons fait le meilleur choix en venant ici, c’était la solution la plus adaptée pour ne pas se sentir encore plus enfermés. Les enfants ont profité du grand air, de la douceur du jardin, d’une maison qui leur a offert ces m2 qui font cruellement défaut à notre appartement parisien. C’était presque une question de survie dans notre cas.

La vie à la campagne n’a pas la même saveur que celle de la ville en ces temps troubles et comme en temps de guerre, elle est naturellement devenue l’Eldorado d’un monde meilleur. A juste titre, je pense car dans notre cas, même si tout n’a pas été toujours rose, nous avons vécu ici des moments exceptionnels.

Le confinement officiel a duré du 17 mars au 10 mai 2020 soit 55 jours.

Pendant presque 3 mois, l’Europe a été paralysée, figée dans un temps et le reste du monde s’est peu à peu plongé dans un repos inédit passant par la stupeur, l’abattement, la colère, la peur, l’incompréhension, le doute, la résilience, l’habitude…
Je peux dire aujourd’hui qu’à l’image du monde, nous n’étions pas du tout préparés à ce qui nous est arrivé.

Qui aurait pu penser que notre routine quotidienne souvent chèrement établie puisse voler en éclats en quelques heures ?


Ce que le confinement nous a appris en tant que famille ?


Il nous a appris à faire l’école à la maison. Ce ne fut pas facile. Il y a eu beaucoup de loupés de tous les côtés, une longue mise en place du côté du collège tandis que la routine s’est vite installée côté Primaire. Beaucoup d’ajustements et de mises au point avec les professeurs du collège dont l’enseignement n’était pas homogène mais petit à petit nous avons appris à recréer à la maison un espace de classe. Et je dois avouer que les enfants nous ont grandement facilité la tâche en étant souvent autonomes, particulièrement sérieux et assidus. Même si nous avons dû occuper ce poste, je crois que notre rôle s’est limité à être les garants de la continuité pédagogique et être le relais avec les enseignants. Pour notre famille, l’école à la maison  a très bien fonctionné (si je retire nos problèmes de connexion les premiers jours) à l’image du reste de l’année où nos enfants sont de bons élèves.  A l’heure actuelle, il n’est a priori pas prévu que les enfants reprennent le chemin de l’école et nous continuons sur le même rythme. Les enfants se sont habitués à cette routine même si je pense que c’est un peu plus dur pour notre fille qui vivait sa dernière année à l’école Primaire. Elle aura été amputée d’une partie de son enfance avec cette année raccourcie et j’aurais aimé qu’elle puisse y retourner quelques jours pour revoir ses amis.

Il nous a appris à travailler à la maison. Pour être tout à fait honnête, je pense que beaucoup d’employés étaient finalement bien plus prêts que nombre d’entreprises. La culture française du présentéisme a été mise à mal mais pourtant, les entreprises pourront être satisfaites car nous avons tous su garder le cap tout en gérant le quotidien. C’est d’ailleurs ce qui m’a le plus gênée dans cette période, le fait de ne pas avoir de séparation entre vie perso et vie pro car c’est un point très important pour moi. Malgré quelques couacs, j’ai cependant réussi (et je continue) à mener à bien mes missions. Au début, j’ai cependant fait un arrêt de travail car j’avais peur de ne pas arriver à m’organiser mais j’ai finalement compris qu’il était préférable de reprendre. Je reste stricte sur mes horaires (je suis d’ailleurs en partie au chômage partiel) tout en étant parfois plus efficace.  Ce schéma du travail va à mon avis profondément renouveler le marché du travail dans les prochaines années. Certaines entreprises ont d’ores et déjà annoncé prolonger le télétravail au moins jusqu’en septembre.


Il nous a appris à nous renouveler. Je ne peux pas me targuer d’être la reine des DIY et des gâteaux mais j’ai quand même réussi à proposer quelques activités nouvelles aux enfants. 


J’ai testé la pâte à modeler maison et les glaçons sensoriels pour la mini tandis qu’avec les grands nous avons tenté de nouvelles recettes. Mais surtout, les enfants ont largement appris de l’école de la vie. Des choses simples comme celle de voir la nature s’éveiller passant de l’hiver à la douceur du Printemps. . Les bourgeons ont éclos en de magnifiques fleurs de Cerisier, de Pommier, de Lilas, de Forthysia pour laisser la place à des feuilles solides verdoyantes et à de futurs fruits qui donneront au début de l’été. Les champs se sont couverts du jaune des pissenlits et des tâches colorées laissées par les fleurs des champs. Nous avons eu la chance de bénéficier la plupart du temps de soleil mais l’hiver nous a fait un dernier rappel lors d’une froide journée qui a laissé son blanc manteau pour nous émerveiller un peu plus. Les animaux n’étaient pas en reste, nous offrant chaque jour un superbe ballet entre les chevaux à qui nous rendions visite tous les jours, les bébés oiseaux qui ont éclos ou des rencontres étranges comme Mr Crapaud ou Mr écureuil. Il y a eu également les cailloux qu’on jette dans la rivière, les après-midi où on a jardiné en famille, ceux où grâce au beau temps nous pouvions nous prelasser dans un hamac.Le confinement a souvent eu des allures bucoliques dans notre cas et je crois que paradoxalement la citadine que je suis n’a jamais été aussi en communion avec la nature.














Et avec leur papa, les enfants ont pu découvrir le bonheur du travail manuel, la noblesse des gestes ancestraux qui permettent de créer quelque chose. Notre grand a ainsi aidé son papa à préparer du ciment. A deux, ils ont construit notre four à pain qui était un cadeau de mariage que nous n’avions jamais eu le temps de fabriquer. Désormais, nous allons pouvoir faire notre pain, nos pizzas et autre nans sans compter que cela magnifie notre jardin. Ils ont aussi eu le bonheur de créer un potager : bêcher, ratisser, planter, arroser… Ce n’était pas une mince affaire mais plus qu’une leçon de Physiques, ils en garderont un souvenir impérissable (et un savoir-faire).







Nous avons tous joui du plaisir d’avoir une maison et un jardin et évidemment là-dessus, nous ne sommes pas différents de tous ces citadins qui aujourd’hui rêvent de leur coin de verdure. Mon mari était déjà convaincu de cette vie à la campagne mais je dois dire que l’indécrottable parisienne que je suis a été vraiment ébranlée.

Parce que je me suis rendue compte (mais ça je commençais à le percevoir avant) que la vie parisienne avait des avantages mais aussi beaucoup de défauts, défauts qui ces derniers temps prenaient parfois le dessus rendant la vie en ville très difficile. Mais également, cela a remis en cause mon mode de fonctionnement interne car je suis clairement une cérébrale et il me manque beaucoup de compétences qui seront les seules qui serviront si un jour notre monde devait basculer… Je n’ai pas encore eu le temps de mieux me former mais je compte essayer de progresser au fil des ans et sans changer ma nature profonde, j’aimerais explorer de nouveaux territoires intérieurs. La seule chose que je sais peut être faire « d’utile » est de laisser un témoignage de ces jours.

Quand on y pense, nous sommes une bonne partie de la population (et j’en fais partie) à ne pas servir à grand-chose… J’ai particulièrement été interloquée par ce point puisque pendant deux mois certains ont mis leur vie et leur famille en péril montrant leur « utilité » tandis que l’autre partie de la population était bien  sagement à la maison à attendre que ça passe… C’est un peu raccourci comme analyse mais tout de même cela en dit long sur notre société.

Nous avons aussi dû apprendre à vivre dans une cellule familiale réduite au minimum et cela n’a pas été toujours facile… Mon mari et moi avons eu parfois des moments de grande tension. A l’inverse, nous avons aussi renforcé le lien qui fait que à nous 5, nous nous suffisons… Pour autant, il  a aussi fallu se priver des grands-parents avec des sentiments mêlés comme le manque, le sentiment de ne plus avoir de fondation, la peur les  15 premiers jours qu’ils ne soient malades, une certaine rancœur de se dire qu’ils sont un peu responsables de l’état actuel de notre monde, eux la génération dorée des Babyboomers… Nos RDV ont tour à tour pris des allures de confessionnal, de cour de justice ou de bureau des réclamations. Nous ne savons pas d’ailleurs quand nous les reverrons pour le moment.

On aura également eu la chance exceptionnelle de voir nos enfants se développer dans un cadre qui n’est pas forcément le leur. Ils nous ont montré leur force, leur résistance, leur créativité, leur sens de la vie et nous pouvons être fiers d’eux. Pour notre petite dernière, 2 mois représentent un temps important dans son développement. Elle aura appris plus de mots en 2 mois avec nous qu’en 6 à la crèche, c’est devenu une véritable petite fille qui occupe une place centrale dans la famille.  Elle a été conquise par sa vie à la maison de la montagne et aura tout aimé dans cette période. Notre grand garçon aura pu développer son talent d’artiste et ses projets musicaux. Loin des écrans (car nous avons eu cette chance d’être confinés loin de FortNite et de Netflix), il a su trouver le chemin vers la musique. Je garderai toujours en tête les vocalises de nos trois enfants sur Help ou She loves you des Beatles ! La grande a lu, écrit et a développé son sens de l’empathie… Elle est d’un naturel plus posée, plus intérieure mais elle a pu s’appuyer sur le soutien de son grand-frère. Elle a appréhendé ses peurs comme celle de faire du vélo ou de nourrir les chevaux et ça c’est un merveilleux cadeau que lui a fait le confinement.

Mais il y a eu aussi le confinement dans le confinement. Ces jours où l’on a envie d’être seul, ceux où l’on est pris de panique ou au contraire d’une euphorie qui nous fait croire que cette vie est bien plus douce finalement. Ces jours où l’on doute de ses choix, où l’on a peur de son avenir et où l’on se remet à penser au bon vieux temps…

On aura quand même appris beaucoup les uns des autres alors même qu’on pensait parfois se connaître par cœur.

Comme pour les vacances, les premiers jours nous ont semblé passer très lentement alors que les deux dernières semaines ont filé. On finissait par s’habituer à ce train-train et le déconfinement va nous sembler un peu comme une douche froide. On a réussi à tenir 55 jours, une goutte d’eau dans l’histoire de l’Humanité mais une éternité pour notre monde moderne qui ne supporte pas le ralentissement. Et il a fallu apprendre à vivre sur un territoire restreint munis pour chaque sortie de la précieuse autorisation. Quand on y pense, il y avait bien longtemps qu'on ne nous avait imposé de telles restrictions de mouvement. 

Nous en tirerons certainement les conséquences dans le futur, nous devrons certainement prendre des décisions qui modifieront notre mode de vie, aller vers une tendance plus Slow life, respectueuse de la nature.

 « Qui peut le plus, peut le moins » dit le dicton populaire. Ce devra être notre Mantra dans les prochaines années car nous avons appris à vivre moins vite, à un coût réduit et avec moins de choses.

Mais nous ne savons pas de quoi demain sera fait pour le moment alors dans quelques semaines, nous devrons surement quitter notre havre de paix, sortir de cette torpeur pour essayer de prendre des décisions sur le long terme… Et moi qui avait décidé de ne plus me projeter !

Je ne sais pas non plus quelles séquelles garderont les enfants de cette période où leur vie de tous les jours a été chamboulée. ils ont souvent une faculté d'adaptation plus importante que nous et une analyse toujours juste.

Bon courage à tous pour les prochains jours.


  

lundi 21 janvier 2019

#10Yearschallenge, un éclairage sur notre société 2.0




2009-2019, c’est le fameux #10Yearschallenge qui enflamme en ce moment les réseaux sociaux et particulièrement instagram avec des millions de publications.

Le principe : une photo de soi en 2009 et une autre en 2019. Ce hashtag aux allures de challenge anodin a réussi son pari car il a su mobiliser nombre d’utilisateurs les obligeant à s’interroger sur ces dix années écoulées.

10 années où les réseaux sociaux ont explosé modifiant nos comportements pour le meilleur et pour le pire.

Instagram n’existait pas encore, Facebook était à la mode et c’est là que le nouveau monde se faisait. 

Les photos se partageaient encore avec précaution voire méfiance. En témoigne les difficultés qu’ont eues la plupart des participants au #10Yearschallenge à retrouver un cliché d’eux en 2009. Il serait intéressant de refaire ce challenge dans 10 ans et je suis sûre que personne ne rencontrerait ce genre de problème au vu du nombre de clichés mis par jour sur Instagram !

Ce #10Yearschallenge m’a également permis de voir que le monde de l’influence parental avait quelque chose de très intéressant qu’il semblait faire disparaître les différences d’âge. 

Deux femmes qui ne se seraient probablement jamais rencontré avant se « follow » désormais comme si elles avaient toujours été les meilleures amies du monde. Quel était alors le rapport entre une jeune fille de 19 ans qui découvrait l’amour, venait d’obtenir un diplôme… et une autre de 30 ans qui affirmée dans son job devenait maman. Dix ans plus tard elles semblent avoir presque la même vie ! Un job, une famille, une maison… Elles sont devenues les mêmes femmes ! J’ai des amies virtuelles qui ont 10 ans de moins que moi et qui donnent pourtant l’impression via les réseaux sociaux d’avoir déjà accompli tout ce qu’une femme adulte devrait avoir fait. On dirait que derrière le parfait cliché familial, c’est un mode de vie qui se distingue peu importe l’âge ou le milieu social de la personne qui le poste. Cette uniformisation des réseaux sociaux m’a très souvent interpellée auparavant mais ce #10Yearschallenge me l’a confirmé une fois encore !

Un autre point qui a été mis en lumière par ce challenge est une amélioration de notre esthétique. En 10 ans d’Instagram, tout le monde semble avoir gagné en bon goût. Les photos sont plus soignées, les couleurs plus belles, beaucoup ont progressé en photographie et même on a l’impression que les gens sont plus beaux ! Mieux habillés, mieux coiffés, au lieu d’avoir pris en rides et en teint gris, la plupart d’entre nous semble s’être « bonifié » avec le temps… Là encore, c’est un trait général d’Instagram qui semble proposer à « Monsieur et Madame Tout le monde » d’accéder au beau. Leurre ou vérité, on le saura peut-être plus dans 10 ans !

Evidemment l’attrait principal de ce #10Yearschallenge est d’avoir fait souffler un vent de nostalgie sur les réseaux. De l’introspection à faire pleurer dans les chaumières, des grands moments de remise en questions, des « c’était mieux avant » ou « je détestais cette personne que j’étais alors »… On a eu droit à tout et dans tous les styles ! Certains ont choisi de mettre deux photos côte à côté, d’autres une seule photo d’eux en 2009. Certains ont choisi de faire passer « ces moments d’avant » en story. Pour quelques-uns, il a été impossible de trouver une photo « potable » tandis que d’autres ont choisi de nous inonder de photos de cette période. Nous avons tous nos raisons de participer à ce challenge, tous notre façon de le faire…

10 ans c’est une éternité et une goutte d’eau dans une vie. Parfois il semble ne rien se passer en 5 ans et au contraire en une année une vie peut être transformée ! Mais peu importe car 10 ans résonne comme un glas pour la plupart d’entre nous et ce depuis notre tendre enfance puisqu’on a coutume de célébrer le passage à la dizaine comme une étape.

Ces questions autour du temps qui passe occupent l’être humain depuis la nuit des temps (Que dirait Proust s’il vivait en 2019 ?) et il n’est pas alors idiot que cela revienne sur les réseaux sociaux… Mais ce qui est nouveau c’est que cette question semble être au cœur de nos préoccupations individualistes.

Laisser une trace, toujours et encore…

Alors peu importe que beaucoup disent que ce #10yearsChallenge est un gros coup de Big Brother pour récolter des données personnelles qu’il pouvait encore ignorer…

Le #10YearChallenge est sans contexte un succès pour Facebook et Instagram qui confirment qu’aujourd’hui, ils sont les seuls « médias » à pouvoir mobiliser le grand public partout dans le monde.

C’est certainement aussi une donnée sociologique sur notre époque qui restera peut-être dans quelques années comme l’un de ces phénomènes ayant caractérisé notre société 2.0

Ce challenge a principalement été compris et interprété sous l’angle personnel mais d’autres ont voulu s’en servir pour attirer notre attention sur des phénomènes plus larges que notre petit nombril. En témoigne cette photo de la banquise qui a presque disparu en 10 ans. N’est-ce pas finalement ce qui devrait être la règle et non l’exception ? N’aurions-nous pas plus à dire en parlant de notre monde plutôt que de soi quand on a à disposition une telle audience ?



Pas sûre que nous soyons prêts à l’entendre mais dans 10 ans peut-être que nous n’aurons pas le choix ?

PS : je précise que j'ai participé au #10yearschallenge sur mon fil Instagram avec une photo choisie représentant mon plus beau rôle, celle d'une maman épanouie, celle que j'étais il y a 10 ans et que je suis aujourd'hui








dimanche 26 mars 2017

Mes deux semaines en instagram #212 et #213 Happy Days

N’ayant pas eu le temps de faire mon article la semaine dernière, je vous fais ici le résumé des deux dernières sur Instagram entre soleil et grisaille, arrivée du Printemps, petites nouveautés et moments avec les miens.

Comme c’est un peu chargé, je vais commencer par les nouveautés, celles que j’ai reçues ou celles que j’ai vues lors de présentations presse.

Je suis allée à la présentation des nouveautés santé/beauté des laboratoires Gilbert qui regroupent différentes marques. Dans un décor estival et tropical, étaient présentés des produits pour l’été colorés et innovants.



J’ai découvert cette semaine une marque de brosses à dents qui vient de Scandinavie et débarque en France. La marque Jordan propose des modèles de brosses à dents pour toute la famille qui ont un design très soigné. De la naissance à l’âge adulte, il y a de nombreux modèles fun et efficaces. Le slogan de cette marque est « Life is sweet » à savoir qu’on peut se faire plaisir si on adopte une bonne hygiène bucco-dentaire.



J’ai reçu des Pancakes aux pépites de chocolat de Pasquier délicieux avec du sirop d’érable. La marque a décidé de lancer une campagne amusante autour des expressions fleuries de nos voisins québécois. Avec #Parlerpancake, la marque lance un site référençant les expressions les plus sympas.


Toujours côté petit déjeuner, c’est la Boulangère qui m’a régalée ensuite avec une brioche tressée et des pains viennois que j’utilise pour faire des sandwichs. A partir du 3 avril, la marque lance une application en réalité augmentée pour partager son humeur du jour.


Enfin, Le Gaulois, la célèbre marque de volailles m’a aussi envoyé ses dernières spécialités à base de dinde. La plupart du temps j’achète du poulet mais je dois dire que j’ai été heureusement surprise par les filets de Dinde en charcuterie et par les escalopes toutes fines avec lesquelles j’ai fait des nuggets. Et en plus, j’ai complété ma collection de clés USB insolites.

Avec l’arrivée des beaux jours, les sorties ont repris à la découverte de lieux familiers ou inconnus.

Avec mon chéri, nous avions profité d’une après-midi ensoleillée pour faire une balade au Bois de Vincennes, un lieu très agréable à cette période.



C’était le temps d’aller inscrire les enfants aux colonies de la ville de Paris. Le centre d’inscription se situe à quelques pas de la Seine et nous sommes rentrés à pied admirant les quais rive gauche et rive droite. Les quais offrent de très belles perspectives et je me réjouis qu’ils soient rendus aux promeneurs.



Je me suis accordée une séance de shopping au centre commercial de Créteil Soleil dont je suis ambassadrice. L’occasion de découvrir le magasin Flying Tiger, encore mieux qu’Hema avec des trésors à petits prix.


Ce weekend, profitant du beau temps, nous nous sommes accordés deux sorties bucoliques : la première dans les Yvelines à l’Abbaye des Vaux du Cernay, la seconde le long de la petite ceinture ouverte au public à certains endroits.

L’abbaye cistercienne est aujourd’hui un grand parc accueillant des ruines et un hôtel. Je vous en reparle très bientôt.



Le long de la coulée verte, nous avons suivi les rails découvrant notre quartier autrement


C’était aussi l’un de ces weekends où j’ai particulièrement observé nos enfants : mon grand garçon qui grandit et à qui papa avait confié un couteau suisse pour tailler une branche ; ma petite fille si posée et si calme qui a adoré le cahier d’activités crée par Isabelle Filliozat chez Nathan autour du thème de la confiance en soi. Un fascicule très réussi qui accompagne l’enfant dans la bienveillance et l’encourage à s’aimer grâce à des petits exercices. Je le recommande vivement dès 5 ans.



Et évidement, j’ai fait un gâteau ce dimanche, un moelleux à la fleur d’oranger parfait au goûter ou même au petit déjeuner tandis que mon chéri nous a régalés d’une pizza ce soir.


C’était le récit de mes deux semaines en instagram !



dimanche 26 février 2017

Ma semaine en instagram #209 Paris sera toujours Paris...


Une semaine rythmée par le quotidien de notre jolie famille.

Au travers de mes déplacements perso ou pros, j’ai admiré Paris.

Des ruelles et des places inconnues refuges des parisiens et des touristes.


Des lieux qu’on découvre comme cet hôtel non loin des Grands Boulevards qui semble sortir d’un décor de film.

Des monuments emblématiques magnifiés par les éléments naturels et qui regardent la ville bouger, se transformer au fil des années.


Des cages d’escalier typiques de la capitale avec de lourds tapis rouges et des vitraux fleuris.


Mercredi, nous étions invités pour la sortie du DVD Les trolls dans une grande piscine à boules située au Tigre du Bain Balles, au cœur de la Capitale, les enfants se sont bien amusés.

A l’approche du Printemps, j’ai décidé de reprendre le chemin de la course à pied. Avec mon problème de genou, j’avais un peu bloqué mes activités sportives. Mon mari pratique la course à pied régulièrement et a déjà fait plusieurs marathons et semi-marathons. Il a l’expérience et la connaissance et je lui ai donc demandé de m’accompagner dans cette reprise du running. Cependant, comme les enfants sont plus grands maintenant, nous avons pensé qu’il serait chouette de le faire tous ensemble. Aussi avons-nous chaussé nos baskets ce dimanche matin pour un running dans le Bois. Une petite séance de 25 minutes pour le moment qui nous a permis de sentir le bonheur des foulées sur le sol. Nous nous sommes promis de pratiquer le plus souvent possible ces séances en famille.


Après l’effort, nous avons dégusté un délicieux jus de fruit Innocent pour lesquels les enfants avaient craqué grâce à leurs adorables petits bonnets. Leur grand-mère participe à cette action avec ses copines du café tricot et je trouve que c’est l’une des campagnes solidaires les plus sympas et efficaces du moment.



Pas facile de faire cette semaine au vu des quelques photos prises mais je n’avais pas envie de louper ce RDV hebdo ayant peu de temps pour écrire sur le blog en ce moment.

Et vous c’était une chouette semaine ?


dimanche 19 février 2017

Ma semaine en instagram #208 : Electricity is in the air !


Je ne sais pas pourquoi mais cette semaine était un peu électrique. C’est comme si le soleil revenu modifiait les caractères et les énergies endormis pendant l’hiver.

J’ai travaillé en partie et j’ai pris quelques jours pour profiter des derniers moments de vacances avec les enfants et le mari.

Dimanche dernier, la fraîcheur hivernale nous avait cloué à la maison autour de parties de jeux de société dont le Pictionnary.


Avec la saint-Valentin, les fleurs ont fait leur entrée dans la maison. Mon amoureux m’a offert de magnifiques roses Rose qui semblaient tout juste avoir été cueillies tant elles sentaient bon. J’ai aussi reçu un bouquet créé par Interflora et Disney à l’occasion de la sortie du film La Belle et la Bête. Une superbe rose rouge entourée de fleurs blanches pour un bouquet d’inspiration romantique.





J’ai reçu dans ma BAL deux super cahiers d’activités pour adultes, Cahier de gribouillages pour les adultes qui rêvent de tout changer et Cahier de gribouillages pour les adultes qui s’ennuient au bureau de Claire Fay aux éditions animées. Le contenu est génial, amusant et inventif, il est adapté à chaque thème. C’est poétique et ludique, j’adore et ceux-là je ne les donnerai pas aux enfants !


Avec les enfants, nous avons profité de la vie parisienne. Nous avons fait un tour chez Kiabi car ils manquaient de pantalons. La miss a craqué aussi sur une robe salopette et un blouson Bombers kaki qui lui donnent une allure de grande fille.

Nous sommes allées toutes les deux voir un film en avant-première dans l’un des nombreux cinémas de l’avenue des Champs Elysées.


Le vendredi, une copine est venue passer l’après-midi à la maison et je ne les ai pas entendues trop occupées à jouer dans la chambre. Nous avons aussi fait un tour de Roller sous le soleil. A les voir patiner ainsi sur les grandes avenues près de la maison, magnifiées par les rayons du soleil, j’avais un peu l’impression d’être transportée dans un autre pays plus au sud.



Lors de cette balade, j’ai aussi découvert les nouveaux aménagements de trottoirs de mon quartier qui sont transformés en jardins urbains. C’est un peu la tendance actuelle de laisser un peu de nature en ville et je trouve l’expérience plutôt réussie. Cela redonne à Paris un côté bucolique qui lui va bien…


J’espère que le soleil va continuer de briller dans les prochains jours car il est bien agréable de le sentir à nouveau.

C’était ma semaine en mots et en photos.