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vendredi 13 septembre 2019

Je veux de la douceur…(et surtout dans ma salle de bains)



Maintenant, tout de suite, ici et là, je veux de la douceur…

Je crois qu’habitant à Paris, c’est ce qui me choque le plus aujourd’hui, la violence quotidienne que nous subissons. Dans le métro, dans la rue, parfois au travail, dans les échanges avec les autres voire même avec soi ou dans des scènes auxquelles on assiste souvent impuissant.

La violence est partout et on ne peut malheureusement pas toujours la contrer si elle vient de l’extérieur…

Alors en cette rentrée, j’ai décidé que j’allais mettre un peu plus de douceur dans ma vie. On me dit d’ailleurs assez souvent que je suis une personne douce mais je trouve que je ne le suis pas assez… Sans doute parce que je suis une émotive, je ne contrôle pas autant mes émotions que je le voudrais.

Mais je pense qu’il est important de créer un environnement qui soit réconfortant et souvent cela passe par un intérieur dans lequel on se sent bien.

La pièce qui résume le mieux cette aspiration est notre salle de bain, à la fois zen, sereine et épurée.

En béton ciré, aux couleurs beige et grès, elle est la pièce de la maison la plus lumineuse et apaisante. Mon mari a tout fait de ses mains, de la pose du béton ciré, à la douche à l’Italienne  en passant par la pose des meubles…

Du coup, toutes mes serviettes de bain et linge de maison sont dans des tons clairs allant du blanc, écru au gris. Je recherche toujours des matières douces et de bonne qualité car je ne suis pas du genre à changer de serviettes tous les ans. J’aime les valeurs sûres, les belles matières… 

J’ai ainsi été séduite par la marque Préface qui propose des serviettes de toilette d’excellence.

Quoi de plus doux que de se blottir dans une serviette épaisse et ultra absorbante après avoir pris sa douche ? S’envelopper dans une bulle de chaleur, une serviette de qualité dont on sait qu’elle va laisser la peau parfaitement sèche après usage …


J’ai mis du temps à choisir la taille et la couleur de mes serviettes parce que les tons proposés sont parfaits. Finalement, j’ai choisi deux serviettes gris perle en taille 70X 140 cm et deux serviettes ivoire 50 X 100 cm. La gamme des serviettes de toilette est très large puisqu’il existe aussi des serviettes en taille invité ou au contraire en XXL. J’ai été vraiment séduite à réception par la qualité et l’épaisseur du coton. C’est aujourd’hui assez rare de trouver des serviettes de cette qualité à moins de les payer très cher. 




Or, Préface propose toute une gamme de linge de bain à prix tout doux.

En plus des serviettes, la marque propose de très beaux tapis de bain (mon prochain achat), des peignoirs ultra confortables et des serviettes de plage hyper chics.
Tout est pensé pour créer un univers raffiné et épuré. Les produits de bain Préface sont des intemporels dont la qualité est remarquable.


La gamme s’enrichit aussi de petits accessoires de déco comme ces jolies bougies à base de cire végétale (100%).








La bonne nouvelle est qu’il y a en ce moment une promotion sur le site avec de nombreux produits proposés à -40 %.

Préface c’est mon coup de cœur de la rentrée, une belle découverte qui va contribuer à me rendre la vie plus douce.

J’ai aussi choisi de prolonger la douceur de l’été avec la gamme estivale de Lothantique, Fleur de Sable, ma marque chouchou. Ce sont des produits à base de Ylang Ylang, jasmin et noix de Coco formulés à partir d’huiles végétales (Coprah et Olive) à 90 % biodégradables. Bougie, savon liquide, brume d’oreiller ou de cheveux composent cette gamme inspirée par les Iles. Le packaging est également très réussi avec ses petits coquillages, son décor en corde… J’ai ainsi l’impression d’être encore un peu en vacances sans bouger de ma salle de bain. Encore une fois, la marque française réussit son pari de proposer des fragances rares d’origine française dans des écrins particulièrement soignés.










Une bougie qu’on allume, un bouquet de fleur, un rayon de soleil ou un bisou tout doux… Autant de moments de douceur qui sont nos biens les plus précieux.




mardi 12 février 2019

#Mercigrandmère (#Concours avec Café Grand’Mère)



Aujourd’hui je voulais vous parler des grands-mères, pas de la mienne mais plutôt des grands-mères de mes enfants (et donc ma mère), celles qui sont nées à l’époque des 30 Glorieuses et qui ont largement contribué à défendre les droits des femmes et à nous permettre d’être celles que nous sommes en 2019.

A l’occasion de sa nouvelle campagne de publicité, Café Grand’Mère a dépoussiéré son image en s’intéressant à la grand-mère moderne, qui n’est plus seulement la mamie gâteau au chignon parfait qui servait son café dans une tasse en porcelaine, mais plutôt une femme épanouie et affranchie de nombreux codes après des années de lutte pour avoir les mêmes droits que les hommes… Dans un film publicitaire #Mercigrandmère réalisé à partir d’images d’archives, la marque explore cette époque et met à l’honneur toutes ces femmes qui ont changé durablement notre place de femme dans la société.



Ma mère ou ma belle-mère font partie de cette génération et elles sont bien loin de l’image de mes grands-mères, vestiges d’un long passé de silence et de tradition. Au contraire, chacune à sa façon a cherché à s’émanciper, a acquis des droits à force de travail, de ténacité, souvent de sacrifices. Ce n’est pas une génération de compromis. Elles sont souvent obstinées, n’ont pas l’habitude de se remettre en question, restent témoins d’une époque ancienne mais ont voulu prendre leurs distances avec leurs aînées. C’est une génération dont on a l’habitude de dire qu’elle a été gâtée à bien des égards et c’est vrai qu’à nos yeux, cette époque reste emblématique. Les images d’Epinal de jeunes femmes aux cheveux lâchés, aux mini-jupes et pantalons pattes d’éph, d’intellectuelles, de militantes qui découvraient la liberté sont nombreuses…



Je suis la fille de ces mères devenues grands-mères et j’ai grandi au milieu de ces histoires de fillettes qui portaient des uniformes et allaient dans des écoles non mixtes jusqu’au lycée et qui étaient souvent promises à un avenir de bonnes mères de famille avant que mai 68 ne vienne mettre un grand coup de pied dans ces préjugés ! J’ai donc évolué dans une ambiance où l’on n’a cessé de faire de nous l’égal de l’homme et où les études étaient souvent la source de cette ascension. Beaucoup de femmes de mon âge occupent des postes à responsabilité, investissent tous les domaines et surtout ont choisi de ne pas choisir et de tout concilier, aussi bien leur vie pro que leur vie de maman, de femme et d’épouse… 

Les femmes du XXI ème siècle ne peuvent que leur dire merci d’avoir ainsi jeter des pavés dans la mare machiste qui était en vigueur jusqu’alors…

Nos grands-mères de 2019 ont eu l’amour libre mais aussi la peur d’être enceintes, le silence face au harcèlement sexuel, les 1ers comptes en banque à leurs noms, l’IVG et le divorce ; nous avons la charge mentale, le Sida, la pilule, le #Metoo, l’inégalité des salaires entre les hommes et les femmes, la péridurale, le maternage… Des combats différents mais toujours des sujets à défendre !



Mais même si le chemin est encore long, ces femmes du BabyBoom ont fait de nous et de toutes les générations à venir des combattantes, des femmes qui luttent la tête haute (et non plus en sous-terrain comme les femmes jusqu’aux années 50) pour être entendues. 

Nous savons crier, protester, manifester, rire à gorge déployée, jurer comme des charretiers, aller au bureau en jean et en baskets si bon nous semble. Nous savons aussi cajoler nos enfants, décider de travailler à temps partiel pour passer du temps avec eux et le lendemain présenter un Business Plan à une assemblée masculine. Nous savons enfin sortir notre carte bleue pour faire du shopping, payer nos factures ou offrir à notre amoureux un weekend sur un coup de tête !

Nous savons faire tout ça parce qu’elles nous l’ont appris. Et pour ça on ne peut que leur dire MERCI car l’émancipation est la clé de notre bonheur.

Ces femmes ordinaires se sont unies dans un mouvement extraordinaire, comme il n’y en avait encore jamais eu auparavant.



Et c’est parce qu’elles ont osé se lever que nous pouvons aujourd’hui faire entendre nos voix.

De militantes, ces femmes sont devenues au fil des années des témoins clés d’une époque révolue et on comprend de mieux en mieux leur implication.

Les historiens les mettent à l’honneur, des écrivaines occupent des places de choix sur les étals des libraires avec leurs récits féminins. Annie Ernaux, Elena Ferrante sont des auteurs phares de cette tendance. Une tendance à laquelle je suis d’ailleurs particulièrement sensible depuis quelques années. J’aime leurs récits bruts, écouter leurs douleurs muettes de jeunes femmes qui se sont transformés en combat pour la liberté !Il y a dans ces femmes qui ont pris leur destin en mains beaucoup de similitudes qui rendent leur vie passionnante. En 2018, j’ai adoré le récit à deux voix de Evelyne Pisier et de Caroline Laurent, « Et soudain la liberté ». La première a été mon professeur d’Histoire des Idées Politiques à la fac de Droit, une femme de tous les combats, qui s’est affranchie de sa condition ; la seconde est une jeune éditrice de notre époque, sensible et raffinée qui a su mettre en avant son inspiratrice dans un très beau livre ! J’ai beaucoup aimé cette confrontation et je me suis retrouvée dans cette jeune éditrice fascinée par cette femme audacieuse.


Et ces femmes dont on admire le parcours et qu’on peut voir à 20 ans dans les images d’époque dans des tenues qu’on porterait sans honte de nos jours sont désormais les grands-mères de nos enfants.

J’ai adoré écouter enfant ma grand-mère raconter ses souvenirs mais j’avais du mal à visualiser ce qu’elle avait pu vivre. Au contraire, les souvenirs de nos mères sont encore très actuels et leurs combats restent proches des nôtres ou de ceux de nos filles.

Alors le 3 mars, pensez à fêter les grands-mères !  Et moi je dis merci au café Grand’Mère de m’avoir permis de me pencher sur ce sujet et de rendre hommage à ces femmes que je côtoie tous les jours !

Et en attendant, Café Grand’Mère me propose faire gagner à l’une d’entre vous ce teeshirt collector en taille M et ces nouvelles capsules de café  en aluminium pour machines Nespresso ®.


Pour jouer, rien de plus simple :

1- Vous laissez en commentaire un message à votre grand-mère
3- Vous partagez sur les réseaux sociaux

Jeu réservé à la France métropolitaine. 

Date limite de participation 17 février 2019 !

Bonne chance !

EDIT du 18 fevrier 2019

Merci pour vos participations et félicitations à la gagnante Emilie TROCCAZ 

Envoie-moi vite tes coordonnées postales sur cesdouxmoments@gmail.com 

lundi 24 septembre 2018

Good mom, good job !



J’ai toujours su que je voulais des enfants.

J’ai aussi toujours su que je voulais travailler, avoir un métier dans lequel je m’épanouirais.

J’ai toujours su que l’un n’irait pas sans l’autre.

Pourtant comme de nombreuses femmes de ma génération, il n’a pas toujours été aisé de concilier ma vie de maman  et ma vie professionnelle.

Comme beaucoup, j’ai fait des longues études afin d’avoir un boulot qui me plairait mais comme beaucoup j’ai eu du mal à me placer sur le marché du travail.

A 28 ans, j’ai commencé à travailler mais ce n’est qu’à partir de 34 ans que j’ai commencé à m’épanouir professionnellement.

Mon premier enfant a été placé chez une nourrice à 3 mois et demi et au bout de quelques mois de ce système, j’ai choisi de démissionner. D’abord parce que nous n’étions pas satisfait de notre nounou, ensuite parce que faire garder un enfant à Paris est très compliqué et enfin parce que ma carrière me prenait trop de temps pour un emploi peu épanouissant. J’ai enchainé avec les emplois précaires, je suis retombée enceinte, j’ai encore (beaucoup) galéré vivant parfois avec à peine 600 € par mois de revenus personnels…

Mais cela m’a permis de réfléchir à ce que je voulais et à ce que je ne voulais pas. Ma carrière n’avait pas vraiment pris le chemin dont j’avais rêvé, je m’étais révélée dans mon rôle de mère mais je voulais aussi gagner ma vie et avoir un travail.

J’ai pris du temps, certains de mes proches m’ont soutenue (mon mari ou ma maman notamment), d’autres n’ont pas forcément compris où je voulais en venir mais petit à petit j’ai construit mon chemin. J’ai forcé ma chance, rencontré des personnes qui m’ont faites confiance, je me suis affirmée, j’ai revu mes orientations et essayé de me remettre en question. 

Le monde n’était pas exactement comme je l’aurai espéré mais j’avais aussi à faire des choix, à admettre des erreurs de parcours.

Ainsi j’ai compris que je voulais garder mes mercredis avec eux et être cette maman du mercredi dont je vous avais parlé.

J’ai choisi d’exercer une activité indépendante qui me procure un équilibre nécessaire, je suis donc devenue instructrice en massage bébé.

J’ai aussi compris que je ne pourrais pas en vivre et quand on m’a proposé d’intégrer Parole de mamans quelques jours par semaine, j’ai accepté ce travail salarié dans un univers bien différent de celui dans lequel j’aurais pensé évoluer…  On m’a fait confiance et j’ai parfois soulevé des montagnes pour atteindre ce que je suis.


Mais chacun des chemins qui se sont offerts à moi m’ont procuré beaucoup de plaisir et c’est ainsi que j’ai construit mon équilibre entre une vie perso et une vie pro.

Aujourd’hui à 41 ans, j’ai trois enfants dont un bébé, je suis avec eux le mercredi, je suis instructrice en massage bébé certains jours par semaine et j’ai un métier où j’ai des responsabilités alors même que je n’y suis que 3 jours par semaine avec en plus des horaires aménagés !

Mais cette semaine j’ai encore lu des témoignages effroyables sur le monde du travail et particulièrement sur ce qu’il offre aux femmes qui veulent être mamans et travailler.

Tout est parti d’une story suivie d’un post sur Instagram et d’un article de Paule du blog By Paulette qui enchaine les contrats précaires et qui a beaucoup de mal à trouver un emploi dans son domaine (elle est directrice de clientèle dans la communication) car elle doit partir à 18h pour aller chercher ses enfants.

Elle ne demande pas ses mercredis, elle ne demande pas un-mi-temps, elle ne demande même pas d’arriver à 10h comme la plupart de ses collègues sans enfants… Non elle demande juste de faire ses horaires et de pouvoir quitter son emploi à un horaire .

raisonnable car elle veut s’occuper de ses enfants le soir, prendre à cœur son rôle de mère de la même manière qu’elle prendra à cœur sa place dans l’entreprise.

Et je vous avoue que cela m’a touchée de voir qu’en 2018 alors que beaucoup de catégories de personnes ont obtenu des droits parfois bien plus controversés, il y ait encore des employeurs qui pratiquent la culture du « présentéisme ».

Ce n’est pas nouveau dans notre pays qui a longtemps relégué les femmes au second rang en leur proposant d’abord de rester au foyer puis ensuite d’accéder au marché de l’emploi selon des règles basées sur la compétition et l’entre soi… Et on a évidemment donné le droit de travailler aux femmes à condition qu’elles restent de bonnes mères…

C’est ainsi que ces messieurs avaient pris l’habitude de travailler tard. Cela faisait tellement bien de partir aux aurores, de ne pas rentrer avant 20h et de se mettre les pieds sous la table… Attention si beaucoup étaient des bêtes de travail, il y avait aussi pendant des années une véritable culture de la présence en entreprise entre réunions interminables, déjeuners débonnaires de 3 h et éventuellement petit 5 à 7 avec la secrétaire au passage…

Ce monde que l’on veut nous imposer est pourtant aujourd’hui totalement obsolète : les hommes veulent plus participer à l’éducation de leurs enfants, les femmes ont envie de choisir, les petits jeunes arrivent souvent à 10h, font plus de pauses que leurs aînés et partent aussi bien à 20h qu’à 17h…

Le monde est en mouvement et il ne faut pas juger la quantité mais la qualité. On ne peut pas discriminer quelqu’un pour sa culture, sa couleur de peau ou son origine alors pourquoi le faire   parce qu’elle doit partir à 18h récupérer ses enfants ?

Il faut évoluer et se rendre compte qu’on ne juge pas l’efficacité d’une personne à ce genre de critères…

Les mentalités changent dans le public mais elles restent figées chez les Manager…
Je n’aurais jamais pu arriver à aménager mes horaires et à avoir pourtant des responsabilités si je n’avais pas un employeur qui avait une vision  moderne du monde. Notre relation est basée sur la confiance mutuelle.

Et à mesure que le temps passe, nous savons que nous avons eu raison de fonctionner ainsi. Il n’est pas honteux de partir à 18h ou plus tôt si on est investi dans son travail… Je ne claque pas la porte de mon bureau en négligeant mes dossiers quand je pars le mardi soir par exemple… Je sais tenir les délais s’il le faut, je ne délaisse aucun projet, ne suis pas en retard sur les timings. Je sais que j’ai à faire quand j’ai à le  faire… J’ai une petite équipe et on travaille en synergie. Même quand je ne suis pas là, elles savent qu’elles peuvent compter sur moi.

Je suis revenue de congé maternité il y a 3 semaines et j’ai retrouvé mon poste, mon rythme de travail et on m’a même confiée de nouveaux projets !

Un peu comme on choisit d’être maitresse de son corps avec notamment le #metoo, j’aimerais que les femmes (et les hommes) puissent choisir d’être maitres de leur travail… Il faut dépoussiérer les vieux schémas, faire confiance aux parents qui veulent travailler et bien s’occuper de leurs enfants.

La mère qui veut rentrer à 18h ne se tournera pas les pouces en rentrant chez elle, elle prépare souvent l’avenir du monde (et le diner aussi !).

Et puis il est de notoriété publique que la mère qui part plus tôt chercher ses enfants est souvent un élément central de son entreprise car elle est organisée, travailleuse et épanouie finalement.

Est-ce que les compétences, l’envie de faire bien son travail, l’enthousiasme, la créativité, la particularité de chacun ne devraient pas être les seuls éléments à prendre en compte dans une embauche et non pas l’âge, la couleur de peau, le fait qu’on habite en banlieue, le sexe ou le fait qu’on doive partir à 18h ?

Je suis convaincue que pour être riche et performante une entreprise ne doit seulement mettre à disposition de ses employés des infrastructures, des salles de sports, des ordis mais plutôt tenir compte des personnalités de chacun de ses employés et ainsi adapter sa façon de fonctionner…

Plutôt que d’avoir des gens qui fonctionnent tous selon un même moule, il faut privilégier l’humain…

Un peu comme le #metoo on pourrait lancer un #worktoo

Bonne chance à Paule dans sa recherche d’emploi !







 




vendredi 22 septembre 2017

Alors ce début d’année ?


Comme pour tous les parents, le début de l’année est un moment à la fois hyper stimulant et un peu stressant.

Stimulant parce que c’est un temps de renouveau, une période bien remplie d’envies de réaliser des nouveaux projets ou de se lancer des défis. Les vacances d’été ont boosté la famille et tout le monde s’affaire à faire de cette période qui commence une année réussie. Je dois d’ailleurs dire que la rentrée de septembre a pour moi plus de sens que le passage à la nouvelle année.

Stressant également car les choses s’enchaînent. A peine ai-je barré un élément dans ma TO-Do liste qu’un autre vient s’ajouter. Dans le désordre, il a déjà fallu gérer les courses de rentrée, les achats supplémentaires de fournitures, les réinscriptions aux activités extra-scolaires, les réunions parents-professeurs, les RDV chez le dentiste et l’orthodontiste, les certificats médicaux à refaire, les traitements anti-poux préventifs car une telle en a dans la classe, les nouveaux copains, les devoirs, les menus à équilibrer, les goûters faits-maison parce que les gâteaux industriels sont à éviter, les « je veux bien ça ou j’aimerai faire ci », les invitations aux anniversaires… Et tout ça ce n’est que pour les enfants ! Comme je m’ennuyais un peu, je me suis ajouté des trucs genre trouver un cours de yoga pour mon chéri et moi, refaire ma carte d’identité… Et puis sur le plan du travail ou sur celui du blog, c’est aussi très chargé.


Je ne me sens pas débordée pour autant. J’ai l’habitude de concilier plusieurs choses en même temps et surtout je ne me mets pas la pression. Il y a des choses qui doivent être faites en priorité : les devoirs, les repas… Et puis d’autres choses sont optionnelles : le repassage, racheter tel ou tel vêtement…

Voici donc un petit bilan en + et en – de ce presque mois de « rentrée ».


Les + :

Etre dans une très bonne classe pour mes deux chéris : mon fils a intégré une 6eme bilangue Anglais/allemand, ce qui lui permet de bénéficier d’un bon niveau général et ma fille est avec une très bonne maitresse qui bien qu’exigeante, propose un enseignement top.

Bien gérer les horaires : pour le moment tout se passe bien du matin au soir. Avec ma fille nous arrivons toujours bien à l’heure et mon fils a appris à se gérer le matin. En effet, il commence désormais souvent à 8h et doit se lever à 6h45. Il n’a eu aucune panne de réveil et pour le moment il est toujours très motivé de partir à l’école.

Le grand gère parfaitement ses trajets. Après une semaine d’adaptation, il nous réclame désormais de partir et de rentrer avec ses copains du collège. Il nous demandait au début de venir mais je crois que nous avons été vite remplacés !

Les devoirs. La petite ou le grand en ont clairement plus que l’an dernier mais ils savent trouver leur rythme. Mon fils a compris qu’il devait prendre l’habitude de relire ses leçons du jour ou bien de s’avancer. Je découvre un petit garçon très autonome à ce niveau et nous avons très peu besoin de vérifier s’il a bien tenu les échéances. Il n’a d’ailleurs eu que des notes excellentes pour le moment ! Il aime découvrir des nouvelles matières et semble avoir compris l’importance d’être bon élève. La miss est toujours aussi consciencieuse et c’est un bonheur de la voir prendre du plaisir à bien travailler.


Le goût de l’école. Outre les profs ou les devoirs, il y a surtout leur bien-être et je dois dire qu’ils sont comme des poissons dans l’eau ! Mon fils a trouvé ses repères dès les premiers jours se faisant parfaitement à sa nouvelle classe (où il ne connaissait qu’une personne), au rythme de la journée de classe. Il appelle toujours les professeurs ses « maitres et maitresses » mais il a bien compris que chacun avait un rôle et une personnalité avec laquelle il devrait composer toute l’année. Ma puce connaît très bien son école et elle grandit parfaitement au milieu de ses copines, de son amoureux…

La poursuite des activités qu’ils adorent et l’envie de progresser. Alors que mon grand pratique le Karaté et le Hip hop et joue de la guitare, la petite fait également du karaté et du Hip Hop mais aussi du Roller. Nous avons également la chance d’avoir en bas de chez nous une association sportive et culturelle très dynamique.

Un bon rythme pour le soir. J’essaie de m’organiser pour préparer les repas à l’avance et faire des menus. J’ai d’ailleurs été aidée dans ma tâche par Qui Toque dont je vous reparlerai très bientôt. Et les enfants ne rechignent pas pour aller au lit. Depuis le début de l’année, ils ont pris l’habitude de lire avant de dormir et nous leur laissons un peu plus de temps. Ils dévorent les livres et redécouvrent ce plaisir. C’est la première année que je vois ma fille comprendre à quel point un livre peut être agréable et distrayant. Quant à mon grand, il relit encore un peu à la lueur de sa lampe torche une fois la lumière éteinte !





Le parfum de la nouveauté. La rentrée est l’occasion de découvrir plein de nouvelles choses : nouveaux gouters, nouvelles boissons, nouvelles tendances et nouveaux vêtements.


L’ambiance générale. Il est vrai que nous avons beaucoup de chances, nous avons des enfants adorables. Ils sont faciles, enthousiastes, gentils, amusants et talentueux. Nulle prétention de ma part à dire cela, je ne suis pas sûre d’y être pour grand-chose. Je dirai plutôt que je suis vraiment fière d’eux et que chaque jour je constate à quel point il semble facile de les éduquer. C’est un cadeau que je semble avoir reçu et j’essaie du mieux que je peux de cultiver ce jardin luxuriant comprenant deux plantes rares.


Les –

Même si je ne regrette pas le choix du collège, je suis néanmoins assez effarée par l’absentéisme des professeurs. Mon fils n’a pas eu une semaine complète depuis la rentrée. Il y a eu des absences ponctuelles pour cause de maladies, grèves ou autres. Mais pire, il y a une absence chronique car le Rectorat n’a pas semblé bon de nommer dans les temps un professeur de SVT. Dans une autre classe c’est le professeur d’anglais qui manque à l’appel. Et attention ce cas n’est pas réservé au collège public puisque je connais des enfants qui sont dans la même situation dans des privés sous contrat. Je trouve quand même cela assez hallucinant que nos gouvernants ne soient pas outrés par ce genre de situation car il s’agit de l’un des biens les plus précieux dont nous disposions, l’avenir de nos enfants…

Le mauvais temps qui a rythmé cette rentrée. Alors que le soleil semble revenir, je trouve que l’esprit de la rentrée a été un peu gâché par ce froid glacial. Nous sommes rentrés dans le vif du sujet un peu trop rapidement à mon goût. Mais cela ne semble pas avoir perturbé les enfants…

Le retour des poux. Dans la classe de ma fille, il y avait déjà une alerte à ce sujet et je n’ai pas hésité à lui faire un shampoing anti poux en espérant passer entre les gouttes.

L’attitude de certains adultes qui loin d’être gagnés par ce mouvement de la rentrée semblent déjà blasés.

Et chez vous, cette rentrée ?






jeudi 14 septembre 2017

Sienne et San Gimignano (#sejour toscan 2)


La semaine dernière, je vous ai parlé de la Dolce Vita, cet art de vivre à l’italienne qui nous avait tant plu cet été.

Pour continuer à vous présenter notre semaine en Toscane, j’aimerai vous parler de deux très belles villes que nous avons visitées : Sienne, la ville aux nuances d’ocre et San Gimignano, une pépite médiévale. Avec les enfants nous avons évité la foule de Florence préférant nous concentrer sur deux autres villes. Nous avions d’ailleurs pris le parti de les découvrir le matin et de privilégier la flânerie à la visite effrénée de tous les musées.

Mais ce qu’il y a de magique en Italie c’est que l’art et la beauté sont partout. Il suffit de lever les yeux, de regarder une façade, une fenêtre, de s’aventurer dans une ruelle pour que la magie opère.

Alors si ça vous dit, je vous emmène !

San Gimignano



Cette ville inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco vaut vraiment le détour à la fois pour sa beauté mais aussi pour sa douceur et la quiétude qui en émane. A l’origine, la ville possédait 72 tours d’habitation dont il en subsiste 14 qui donnent à la ville une allure unique. On sent une atmosphère médievale très présente et pourtant on ne peut qu’être étonné par la singularité de ces « buildings » avant l’heure qui rivalisent pour toucher le ciel. 



L’ensemble est très harmonieux avec des tons clairs. La balade au sein de l’enceinte de la vieille ville commence par une artère principale assez large depuis laquelle partent de nombreuses ruelles. On aboutit ensuite à une grande place centrale et à d’autres places abritant des édifices civils et religieux. La lumière est omniprésente et joue avec les ombres magnifiant l’architecture.






Nous avons beaucoup aimé découvrir cette ville avec des petites échoppes typiques. Nous y avons pris des cafés, des panini alla bruschetta et des Gelati.


Nous avons admiré les œuvres des artistes : peintres ou musiciens de rue.


Nous avons entendu les secrets chuchotés par les moines et les bonnes sœurs très présents en ce jour du 15  août, fête religieuse oh combien importante en Italie.



Il y avait du monde mais c’était assez raisonnable finalement. Les enfants ont pu en profiter, se familiariser avec une architecture nouvelle sans avoir l’impression d’être au musée.


Sienne



L’une des villes emblématiques de la Toscane avec Florence qui a vu grandir certains grands Peintres du Quattrocento. Sienne a certainement jeté les bases de la Renaissance tout en conservant des codes du Moyen-âge.

Nous avons découvert la ville en matinée alors que la température était encore supportable et avons choisi d’en visiter le centre historique.


Nous avons emprunté l’une des artères anciennes qui composent les différents quartiers de la ville afin de nous approcher du centre à savoir Il Campo et Il Duomo, les deux trésors de la ville.

Nous y sommes allés le lendemain du Palio, célèbre course qui oppose les quartiers de la ville deux fois par an. Le Campo devient alors le théâtre d’une course de chevaux et le quartier qui remporte celle-ci se voit paré de tous les honneurs. C’est une course très ancienne à laquelle sont très attachés les siennois.  Sur la place on voyait encore les traces de la fête notamment les gradins et la terre répandue au sol.






Chaque quartier siennois (ou contrada il y en a 7 ) a donc ses couleurs et son emblème ce qui donne à la ville un charme tout particulier. Ainsi on se repère aux couleurs et aux dessins des réverbères. C’était vraiment très beau.










Partout des sculptures sur les frontons ou en 3D qui font tourner la tête par tant de beauté.





Mais l’apothéose du grandiose est sans doute dans Il Duomo ou la cathédrale Santa Maria Assunta, sorte d’ouvrage en dentelle de pierre qui se dresse, spectaculaire sur une grande place ensoleillée. Très blanche avec des briques, elle est très sculptée avec une riche iconographie.


C’est une ville très italienne même si elle est envahie de touristes : les couleurs sont chaudes, les commerces typiques, la vie de quartier omniprésente.










Deux très belles villes qui se découvrent au milieu de la nature toscane. On peut y flâner avec les enfants ou bien découvrir des chefs d’œuvre dans la rue ou dans les musées.

A visiter absolument si vous profitez d'un séjour toscan.